implantationamenagement
layout
Sommaire ici
one click |
Conception
des lieux de travail
Démarches, méthodes et connaissances techniques
Optimisation
: 1024 x 768
|
|
Croquis
d'un entrepôt : stockage longue durée, stockage à rotation rapide, PICKING,
spéciaux et zone de contrôle, d'arrivage, transit, conditionnement pour
expédition.
voir
aussi : bâtiment zones zones préparation et
doc. joints
conception_zones_preparation_partie1 Présentation
PowerPoint 6950.00Ko (7116800 octets)
3
doc., en page
|
conception
des lieux de travail_france-ed773.pdf 614.75Ko (629506 octets)
INRS 98 pages
Conception
et Aménagement Poste de Travail INRS
inrs.fr_AmenagementPostedeTravail.pdf
440.56 Ko (451135 octets)
[économie
actualité code de bonne conduite ] best practice 8/12/02
[ démarches
entrepôt ] Introduction
ed94_creer_amenager_platteforme_logistique.pdf
636.29Ko (651559 octets)
Cliché, aperçu. 08/2003
|
|
bonjour,
e.. en travaux... je .. le programme contient ....., je dois donc prévoir
un accès camion au site, j aurais juste aime savoir qu elles étaient les
dimensions de manoeuvre nécessaire a un camion ( pour tourner, faire
demi-tour,...) merci de m aider car je n y connais rien :)
Vers la page de recherche commune et lien sur l'épure de rotation.
21/03/2005 |
Comment se
conçoivent nos postes de travail ?
Quels cheminements
emmènent à tel ou tel résultat ?
Se peut-il qu'un
jour je dois participer d'une manière ou d'une autre à l'aménagement
d'un lieu quelconque dans mon entreprise ?
Afin de tenter
de répondre à ces questions, j'ai rassemblé un "Layout"
qui vas nous aider à avoir juste une idée de ce domaine qui nous
concerne vu les dimensions de certains de nos dépôts.
Document à
adapter à nos conditions et situations régionaux.
Pour
la Suisse, je réunis la doc. Loi sur le travail et les ordonnances
et l'aménagement diverses. Voir
les liens au bas de la page sommaire
OLT
4 Approbation,plan, autorisation d'exploiter, Loi sur le Travail,
installation
technique...
guide inspection
implantation. modèle
mis à disposition. Adaptable à souhait 227.12Ko (232575 octets)31pg.
|
Système informatique
intégrateur des systèmes logistiques industriels pouvant intégrer les
fonctionnalités suivantes :
1 · La gestion
de stock
2 · La gestion
des Approvisionnements ou des Evacuations de production
3 · La gestion
d'expéditions
4
· La coordination des manutentions de type :
AGV
* voir la documentation illustrée
Caristes
Convoyeurs
Palettier mobile
5 · La gestion
des réseaux d'informations
6 ·
Statistiques : traçabilité par identification et suivi de références |
* Déf.: Les
AGV (Automatic Guided Vehicles) sont des chariots de manutention sans
conducteur
alimentés par batteries, présentant une grande polyvalence d'utilisation.
Développement-->>
LexiqueMini
dico logistique ou bien texte avec illustration sur les AGV.
SOMMAIRE
|
(Navigation par page)
Introduction
|
1.
ETAPES D'UN PROJET ET PHASES ORGANISATIONNELLES
|
1.1. Les
trois étapes principales
|
1.2. Les
quatre phases organisationnelles
|
1.3. Bibliographie
|
2.
LA DEMARCHE DE PREVENTION
|
La
démarche de prévention
3 la suite ci-dessous PAGE
SUIVANTE
|
3.
RECUEIL DES INFORMATIONS
|
Introduction
|
3.1.
Les
objectifs et les activités concernées
|
3.2. Le
projet de construction, l'environnement du site et son emplacement
|
3.3. Le
processus de fabrication
|
3.4. Les
modes et les moyens de stockage
|
3.5. Les
moyens de manutention, de transport et de levage
|
3.6. L'élimination
des déchets
|
3.7. Les
données sur les circulations extérieures aux bâtiments
|
3.8. Le
personnel concerné
|
3.9. Les
locaux sociaux
|
3.10. Les
fluides et énergies
|
4.
METHODES D'IMPLANTATION
|
Introduction
|
4.1. Implantation
générale
|
4.2.
Implantation
détaillée
|
4.3. Bibliographie
La suite
ci-dessous en page 4
|
5.
PLAN DE MASSE, CIRCULATIONS ET IMPLANTATIONS
|
5.1. Circulations
extérieures aux bâtiments
|
5.2. Implantation
des bâtiments et aires diverses
|
5.3. Circulations
intérieures aux bâtiments
|
5.4. Implantation
|
Page 5 ci-dessous
|
6.
FLUIDES, ENERGIES, INSTALLATIONS LOURDES
|
6.1. Installations
électriques et éclairage artificiel
|
6.2. Assainissement
de l'air et ventilation
|
6.3. Chauffage
et confort d'été
Page
6 ci-dessous
|
6.4. Appareils
de levage
|
6.5. Moyens
de manutention
|
6.6. Accès
aux installations fixes
Page
7 ci-dessous
|
6.7. Stockage
|
6.8. Locaux
techniques
|
7.
STRUCTURE DES BATIMENTS
|
7.1. Toitures
Page
8
|
7.2. Sols
|
7.3. Façades
|
7.4. Ascenseurs,
monte-charge, escaliers
Page
9 ci-dessous
|
7.5. Aires
de transbordement
|
7.6. Couleurs
de sécurité de d'ambiance
|
7.7. Locaux
sociaux
|
8.
BRUIT, INCENDIE, EXPLOSION
Page 10 ci-dessous
|
8.1. Bruit
Page 10 ci-dessous
|
8.2. Incendie,
explosion
|
9.
MACHINES ET POSTES DE TRAVAIL
|
9.1. Cahiers
des charges des machines et équipements de production
Page
11 ci-dessous
|
9.2. Ergonomie
et organisation du travail
|
10.
CONCEPTION ET AMENAGEMENT DES BUREAUX
|
10.1. Vitrages
|
10.2 Répartition
de l'espace pour l'ensemble des bureaux
|
10.3. Chauffage,
Ventilation
|
10.4. Aménagement
intérieur des bureaux
|
10.5. Bibliographie
|
11.
DOSSIER DE MAINTENANCE DES LIEUX DE TRAVAIL
|
11. Dossier
de maintenance des lieux de travail
|
12.
PREPARATION DE LA MISE EN SERVICE
|
12. Préparation
de la mise en service
|
remonter
Introduction
La prévention est toujours plus efficace et plus économique
(efficacité supérieure pour un investissement moindre) lorsqu'elle est intégrée
dans les projets de conception des bâtiments, équipements et implantations. Or
si les données utilisables pour la prévention sont nombreuses, elles sont
souvent éparses, complexes et finalement difficilement utilisables même par
des spécialistes. Dans cette optique, l'INRS avait édité en 1974 une brochure
rédigée par le service prévention de la Caisse régionale d'assurance maladie
de Limoges intitulée : «La conception des usines et la sécurité».
Depuis quelques années, un groupe de travail réunissant des ingénieurs de la
CNAM, des CRAM et de l'INRS a continué la réflexion sur ce sujet important
pour l'amélioration de la sécurité et des conditions de travail. Cette
brochure est la concrétisation d'un des objectifs que s'est fixé ce groupe :
mettre à la disposition des maîtres d'ouvrage (chefs d'entreprise ou leurs
représentants), des architectes et bureaux d'ingénierie, et des personnes qui
ont à dialoguer avec les concepteurs (représentants du personnel, préventeurs
des CRAM, entreprises prestataires) les connaissances qui sont apparues les plus
utiles à intégrer dans le déroulement d'un projet concernant les lieux de
travail.
Il s'agit d'un outil pour la démarche de prévention qui doit
permettre aux différents acteurs (concepteurs, utilisateurs, préventeurs) de
dialoguer plus facilement en vue d'une prise en compte des problèmes d'hygiène,
de sécurité et de conditions de travail au moment où l'on prend les décisions
(en particulier celles qui ont un caractère irréversible) au cours du projet.
Il faut entendre par conception des lieux de travail, un
projet comprenant généralement la construction d'au moins un bâtiment (de la
construction d'un atelier à la construction d'une usine). Cependant, ce projet
n'est pas abordé seulement sous l'angle des bâtiments et de l'implantation,
mais concerne aussi l'organisation d'ensemble, notamment le choix des équipements
de production, de stockage et de manutention et les problèmes posés avant la
mise en service.
remonter
La conception des lieux de travail étant un domaine très
vaste et complexe, faisant appel à de nombreuses spécialités suivant le type
d'activité, la brochure est centrée sur :
la prévention des risques les plus fréquents et les plus
graves ;
les projets les plus courants : construction,
modification ou réaménagement de locaux dans les entreprises ;
les choix quasi irréversibles : bâtiment,
installations coûteuses à modifier ultérieurement ;
la prévention des risques non spécifiques à tel ou tel
secteur professionnel (risques liés aux particularités du procès exclus).
Les dispositions législatives et réglementaires applicables
lors de la conception ou de l'aménagement des locaux de travail font l'objet
d'une autre brochure «Conception des lieux de travail. Obligations des maîtres
d'ouvrage. Réglementation» ED 773, INRS.
La population visée comprend le personnel de production et le
personnel de maintenance (que celui-ci appartienne ou non à l'entreprise
concernée). Par contre, les risques propres à la construction et à la
mise en place des équipements ne sont pas abordés dans ce guide. De même,
les risques pour l'environnement et pour la population vivant à proximité des
usines ne sont traités ici que dans la mesure où ils existent aussi pour le
personnel de l'entreprise.
Les quatre premiers chapitres traitent de la méthodologie à
suivre dans le déroulement d'un projet, les suivants des connaissances
utilisables pour mettre en oeuvre des actions de prévention.
Compte tenu de la diversité et de la complexité des
situations de travail, ces connaissances sont souvent à adapter au projet
concerné : elles ne fournissent parfois que des points de repères, des
orientations qui nécessitent un travail complémentaire pour une bonne intégration
dans la conception des lieux de travail.
Les phases organisationnelles d'un projet sont : la phase 1
de faisabilité et de localisation de la construction, la phase 2
d'implantation générale des bâtiments et des secteurs, la phase 3
d'implantation détaillée des équipements et postes de travail, et enfin la
phase 4 de préparation de la mise en service.
remonter
Les connaissances relatives à la phase 1 (faisabilité
et localisation), sont peu nombreuses et portent essentiellement sur le
choix du terrain et de son environnement : le terrain choisi est-il
compatible avec les principes du programme concernant les circulations, les
charges au sol, les surfaces couvertes et non couvertes (distance entre bâtiments,
stockages, parkings), les risques d'incendie et d'explosion (venant d'autres
entreprises ou émanant des locaux à construire) ? Les points
principaux à prendre en compte sont les suivants :
Accès. Terrain d'accès facile par route (et le
cas échéant par chemins de fer et voies navigables) et permettant de séparer
les flux de circulation. L'interface entre les flux de véhicules
entrant et sortant de l'entreprise et la route sur laquelle ils débouchent
est à examiner avec soin.
Eloignement par rapport aux habitations et
autres entreprises. Ce critère est à prendre en compte s'il y a des
risques potentiels d'incendie, d'explosion et de nuisances provenant des
entreprises avoisinantes ou de l'entreprise à construire (voir la réglementation
sur les installations classées).
Résistance du sol et du sous-sol. Des études
du sol et sous-sol, en fonction des taux de travail admissibles,
permettront de dimensionner les points d'appui, de réaliser des sols
suffisamment résistants compte-tenu des installations à mettre en
place : moyens lourds de levage et de manutention, bâtiments,
stockages.
Disponibilité des énergies nécessaires à la
fabrication et à la sécurité et ressources en eau pour la prévention
incendie.
Les données concernant la phase 4 (préparation de la
mise en service) sont présentées de manière séparée au chapitre 12.
Les données concernant les phases 2 et 3
(implantation générale et détaillée) ont été regroupées et font
l'objet des chapitres 5 à 11.
Ces chapitres suivent le déroulement logique du projet :
données sur le plan de masse, les circulations et implantations (chapitre 5),
connaissances sur les problèmes posés par les fluides, énergies et
installations lourdes (chapitre 6), données sur la structure des bâtiments
(chapitre 7). Les données sur le bâtiment ont été traitées en dernier ;
en effet, elles ne doivent pas intervenir trop tôt pour permettre une bonne
adaptation des locaux de travail aux activités de l'entreprise. La démarche
inverse malheureusement fréquente qui consiste à définir le bâtiment
avant d'avoir bien défini son contenu donne de mauvais résultats.
Les chapitres 8 à 11 abordent des points dont
l'importance justifie une rédaction séparée : prévention des nuisances
dues au bruit, des risques d'incendie et explosion, cahier des charges des
machines et organisation des postes de travail, conception et aménagement des
bureaux, dossier de maintenance.
remonter |
1.
ETAPES D'UN PROJET ET PHASES ORGANISATIONNELLES
On distingue généralement trois étapes dans le déroulement
d'un projet : la définition du projet, sa conception et son exécution.
A ces étapes techniques et administratives correspondent quatre phases
organisationnelles au cours desquelles les choix concernant notamment
l'implantation des locaux et des postes de travail sont arrêtés.
1.1. LES
TROIS ETAPES PRINCIPALES
Le projet est défini sous l'entière responsabilité du
maître d'ouvrage. Au cours de cette étape, l'élément essentiel est le
programme qui permet de définir le projet en terme de besoins,
d'exigences et de le traduire pour qu'il soit utilisable par les
concepteurs en objectifs intégrant les différentes données du projet
y compris les exigences en matière de sécurité et de conditions de
travail. Cette étape essentielle est souvent réduite à quelques éléments
de surface, quelques spécifications techniques, quelques recommandations
concernant l'image de marque de l'entreprise. Parfois les maîtres
d'ouvrage pensent gagner du temps en négligeant le programme et en
passant très vite à l'étape de conception. Cette erreur courante est préjudiciable
à la qualité du projet et à son adéquation à la politique
industrielle et sociale de l'entreprise.
L'étape de conception consiste à faire réaliser le
projet selon le programme défini précédemment. Le maître d'oeuvre
intervient dès le début de la conception : il est responsable de
l'exécution et du contrôle des ouvrages à réaliser. Au cours de cette
étape, plusieurs documents administratifs et techniques sont rédigés ;
les deux principaux sont :
l'avant projet sommaire (ou APS), vues complètes
notamment en plan et en hauteur, affectation des principales surfaces
et de leurs relations ;
l'avant projet détaillé (ou
APD) : ce document
précise les solutions retenues pour l'APS. Il sert de base pour déposer
le permis de construire pour un nouveau bâtiment ou pour un bâtiment
existant modifié.
La troisième étape, exécution des travaux, comprend
le lancement des appels d'offres, la passation des marchés, la
coordination et le contrôle des travaux. Elle se termine par la réception
des locaux.
Pour la maîtrise d'ouvrage publique, la loi MOP du
12/7/85 et les décrets d'application du 29/11/93 définissent les
relations entre la maîtrise d'ouvrage publique et la maîtrise d'oeuvre
privée. Le maître d'ouvrage doit aussi organiser la coordination non
seulement pour prévenir les risques générés lors de la construction
mais aussi ceux qu'occasionnent l'exploitation et la maintenance de
l'ouvrage. A cette fin, il désigne un coordonnateur pour le conseiller
aussi bien lors de la conception que lors de la réalisation d'une opération
de construction. Les missions et la formation des coordonnateurs ne sont
pas détaillées dans le cadre de cet ouvrage.
remonter
Figure 1.1 Les phases
principales d'un projet.
|
remonter
1.2. LES
QUATRE PHASES ORGANISATIONNELLES
Ce découpage en phases organisationnelles présente l'intérêt
de mieux distinguer les différents niveaux de décisions concernant
l'implantation : localisation, implantation générale, implantation détaillée,
préparation de la mise en service.
En effet, lors du suivi d'un projet, il faut se garder
d'intervenir soit trop tôt, au risque d'aborder des problèmes qui ne sont pas
encore d'actualité, soit trop tard à un moment où le projet est déjà devenu
réalisation. Il y a donc des moments d'efficacité optimale où les
connaissances en prévention des risques professionnels s'intégreront plus
facilement aux préoccupations d'ordre économique et technique.
Faisabilité et localisation
Cette phase aboutit à définir les options fondamentales
concernant la fabrication du produit, le programme et le choix du terrain sur
lequel on va construire. Cette recherche et ce choix intègrent de nombreux
paramètres : techniques, économiques, environnementaux, sociologiques.
Implantation générale
Conception, détermination de l'emplacement sur le terrain et
construction des bâtiments : bâtiments principaux et annexes, voies d'accès,
aires de stationnement, etc. Cette détermination se fait notamment en
fonction de la conformation du terrain et à partir de l'analyse des secteurs et
des circulations, de manière à optimiser les liaisons. A l'issue de cette
phase, l'aspect général du projet est figé pour l'essentiel.
Implantation détaillée
Cette phase implique le choix de l'emplacement de chaque poste
de travail et de chaque équipement. Elle nécessite en particulier l'analyse détaillée
des flux des personnes, des véhicules et des matières. A l'issue de cette
phase l'implantation de l'ensemble des éléments du projet doit être fixée
car toute modification ultérieure s'avérera difficile.
Préparation de la mise en service
Le but de cette quatrième phase est de s'assurer que les
moyens en personnel et en équipement sont aptes à remplir leur mission.
L'occupation de nombreux postes de travail suppose une adaptation, voire une
formation spécifique des salariés concernés.
Ces quatre phases se succèdent dans le temps en se
recouvrant partiellement. Il n'y a pas de correspondance point par point entre
les étapes décrites précédemment et ces quatre phases comme l'indique la
figure 1.2. Il faut noter à ce sujet que la construction des ouvrages
interfère avec certaines phases organisationnelles (notamment l'implantation détaillée).
Du point de vue prévention, cela signifie que les concepteurs devront prendre
en compte à la fois les risques liés à la construction des ouvrages et ceux
liés à l'implantation et à l'entretien des locaux et installations. Bien que
ces deux démarches procèdent d'une logique différente, une coordination des
actions préventives est nécessaire. Sur la prévention des risques lors de la
construction des ouvrages (sujet non traité ici) on consultera les documents
publiés par l'INRS et l'OPPBTP.
remonter
Figure 1.2 Correspondance entre les
étapes techniques et administratives et les phases organisationnelles. |
1.3. BIBLIOGRAPHIE
Guide à l'intention des maîtres d'ouvrage et des maîtres
d'oeuvre. Paris, Imprimerie des Journaux officiels, brochure nº 2009.
La loi
MOP. Mode d'emploi. Numéro hors série d'A, décembre
1994. Editeur SEA, 7 rue de Chaillot 75116 Paris.
Coordination de chantier de bâtiment et de génie civil.
Cahiers de notes documentaires, 1993, 159, ND 1993. |
2. LA
DEMARCHE DE PREVENTION
Il s'agit essentiellement de prendre en compte les
aspects hygiène, sécurité et conditions de travail lors des choix
effectués tout au long du projet. Cette démarche sera celle du maître
d'ouvrage, qui est le premier intéressé par la bonne adaptation des
locaux de travail aux besoins de la production et du personnel, des maîtres
d'oeuvre et des spécialistes en sécurité et conditions de travail
associés au projet.
Il est à noter que des textes réglementaires
concernent directement le maître d'ouvrage, notamment le décret nº 92-332
du 31 mars 1992 qui doit être observé lors de la construction de
lieux de travail ou lors de leurs modifications, extensions ou
transformations.
Trois orientations peuvent guider une démarche de
conception industrielle :
Conception pluridisciplinaire : elle
consiste dans la collaboration dès la conception du projet de différentes
disciplines, notamment ingénierie, ergonomie, architecture, relations
professionnelles et sociales, hygiène et sécurité, médecine du
travail (art. R. 241-42 du code du travail).
Globalité : c'est la prise en compte de
l'ensemble des aspects conditions de travail, du poste de travail à
l'environnement extérieur de l'usine, de l'hygiène et la sécurité
à l'organisation du travail.
Consultation des salariés : elle permet
de recueillir les propositions et d'associer le personnel aux différentes
étapes du projet. Pendant le déroulement du projet, la constitution
de groupes de travail spécialisés peut faciliter la confrontation
des différentes options du projet au fur et à mesure de son
avancement avec les problèmes réels, rencontrés sur le terrain par
le personnel. Il faut noter que le CHSCT doit être consulté pour
tout projet d'extension ou de réaménagement d'une usine existante
(art. L. 236-2 du code du travail).
La démarche préventive pourra prendre des formes différentes
suivant le type de projet et le stade auquel elle sera intégrée. Il
existe cependant certains moments particulièrement importants.
La programmation
Le programme a une importance primordiale dans un
projet. Son rôle est de traduire les besoins et les exigences du maître
d'ouvrage (chef d'entreprise, collectivité locale...) à l'attention de
la maîtrise d'oeuvre, à partir des données sur l'organisation, les équipements
et le fonctionnement de l'entreprise, la population des usagers et les
perspectives d'évolution.
Dans cette étape de définition du projet, le programme
peut être enrichi par une analyse des besoins et une bonne connaissance
des problèmes de sécurité et de conditions de travail.
Il s'agit de préciser les objectifs en matière de sécurité
et conditions de travail pour qu'ils apparaissent explicitement dans les
intentions du programme. Certaines nuisances se prêtent bien à cette
formulation (exemple : niveau de bruit, d'éclairement) mais on peut
également aborder des risques sous cet angle, de manière quantitative
(exemple : prévoir des moyens de manutention adaptés pour les pièces
et les produits supérieurs à tel poids) ou qualitative (exemple :
éviter que certaines personnes soient isolées).
Un diagnostic sécurité dans les ateliers existants
auprès du personnel travaillant dans des conditions comparables (ou
approchées) à celles prévues dans le projet, permet d'analyser les
accidents survenus et de détecter les risques potentiels.
Pour réaliser un bon programme, une analyse des
situations de travail existantes (ou des sites de référence) est
indispensable. Elle peut prendre des formes diverses : constitution
de groupes de travail internes qui définissent leurs besoins, les problèmes
rencontrés et leurs attentes, analyse ergonomique des situations de
travail, diagnostic sécurité pour analyser les accidents survenus et détecter
les risques potentiels (accidents et maladies professionnelles).
La conception : implantation générale et détaillée
Lors des étapes suivantes qui consistent
essentiellement à traduire graphiquement le programme et à prendre
position sur les choix techniques à une échelle de plus en plus précise
au fur et à mesure de l'avancement du projet, la démarche de prévention
est différente. Il s'agit d'évaluer les conséquences probables des
choix concernant les bâtiments, l'implantation, les installations sur les
risques encourus par le personnel et à partir de ce constat : déconseiller
une solution présentant des risques potentiels importants, demander que
d'autres solutions soient recherchées, ou à défaut conseiller des aménagements
portant sur des solutions peu favorables a priori pour qu'elles deviennent
acceptables. C'est dans cette optique qu'ont été rédigés les chapitres 5
et suivants.
L'activité future des opérateurs peut être approchée
par un travail sur plans, maquettes et prototypes.
Bibliographie
Conception des lieux de travail. Obligations des maîtres
d'ouvrage. Réglementation. ED 773. Paris, INRS, 1996.
Daniellou F. Les modalités d'une ergonomie de
conception. Cahiers de notes documentaires, 1987, 129, ND 1647.
Dejean P. H., Pretto J., Renouard J. P.
Organiser et concevoir des espaces de travail. Paris, ANACT, 1988. |
sommaire
|
Textes
CH.
Admin.
CH |
832.30
du 19 décembre 1983(Etat le 22 mai 2001). Conseil fédéral
ordonnance_sur_la_prevention_des_accidents_opa.pdf
220 Ko (225'280 octets)
|
Titre
|
Loi fédérale du 13 mars 1964 sur le travail dans
l'industrie, l'artisanat et le commerce (Loi sur le travail)
|
Abréviation
|
LTr
|
Date
|
13 mars 1964
|
Programme
|
|
Titre
|
Ordonnance 4 du 18 août 1993 relative à la loi sur le
travail (OLT 4) (Entreprises industrielles, approbation des plans et
autorisation d’exploiter)
|
Abréviation
|
OLT 4
|
Entrée en vigueur
|
1er octobre 1993
|
Texte
Etat: 4 juin 2002
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