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LES CHARIOTS ELEVATEURS
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aussi le dossier chariot
embarque évolution et la vidéo images
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LA MANUTENTION
EMBARQUEE
le paragraphe Démo live sur le
chariot embarqué : cliquez ici
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aussi : classement
chariots New
selon l'ITA, association
industrielle de chariot 31/01/2003
Qu'il
s'agisse d'équipements ajoutés, tels les hayons élévateurs, ou d'une définition
de véhicule spécifique, tels les fourgons de distribution, les moyens d'améliorer
les opérations de chargement/déchargement sont multiples. Et s'ils paraissent
adaptés à des missions souvent différentes, ils visent tous les mêmes buts :
sécuriser les manutentions et rentabiliser les tournées, en minimisant les
temps d'immobilisation.
On
a coutume d'évaluer la productivité d'un camion sur des critères de mobilité
: plus il roule, mieux il roule, plus l'outil est profitable. C'est
incontestablement vrai, mais cette condition, pour être nécessaire, n'est pas
suffisante. En effet, un véhicule se doit aussi de satisfaire à des exigences
de productivité lorsqu'il est à l'arrêt. Ne serait-ce que parce que tout
transport commence par un chargement et finit par un déchargement. Opérations
éminemment statiques, mais dont dépend une bonne part de la compétitivité
des entreprises.
Si
l'équipement en moyens de manutention des sites initiaux ou terminaux est alors
déterminant, la conception même du véhicule et le choix de sa carrosserie (ou
de ses accessoires) ont une influence directe sur le bon déroulement des opérations,
leur rapidité, voire leur sécurité. Sans oublier que certaines destinations
peuvent être dépourvues d'appareils de manutention et que le transporteur doit
alors palier cette carence en dotant ses véhicules d'une capacité d'auto-chargement
ou d'auto-déchargement. Enfin, pour les activités de collecte ou de
distribution, la mise à disposition de moyens adaptés revêt une importance
d'autant plus grande que les déchargements sont fractionnés et répétitifs.
Toute optimisation des cycles se traduit ici par une réduction des temps d'arrêt
et donc un accroissement du nombre de tournées.
HAYONS ELEVATEURS : INCONTOURNABLES
Ce
sont les systèmes d'aide à la manutention, embarqués sur véhicule, les plus
utilisés dans le transport. Il est vrai que des secteurs entiers, comme la
messagerie ou la distribution, ne pourraient plus s'en passer aujourd'hui.
Assurant la mise à niveau entre le sol et le plancher d'un camion, les hayons
se plient à peu près à tous les besoins, avec une déclinaison de gamme
connue que l'on rappellera cependant :
Ø
hayons
rabattables : les plus simples, les moins chers, les plus rapides à mettre en
oeuvre, ils sont aussi susceptibles de monter dans des capacités élevées
(au-delà de 3 000 kg) et, à l'inverse, de s'adapter aux véhicules légers de
la classe des 3,5 tonnes. Ils peuvent enfin se décliner en 1/2 hayon, avec une
plate-forme ne desservant qu'une seule porte.
Ø
hayons
repliables : adaptés à une utilisation moins intensive, ils présentent
l'avantage de libérer l'accès aux portes arrière qui peuvent être ouvertes
sans nécessiter la descente de la plate-forme.
Ø
hayons
rétractables : ils libèrent aussi l'accès arrière mais se rétractent complètement
dans le porte-à-faux, n'empiétant pas sur le gabarit hors tout et autorisent
les mises à quai.
Ø
hayons
à colonnes : très prisés des Anglo-saxons, ils demandent des carrosseries présentant
un cadre arrière pour le montage des glissières latérales. Leur emploi est
surtout apprécié lorsqu'on doit desservir deux niveaux de chargement ou
disposer d'une plate-forme de grande longueur.
Les
qualités attribuées aux hayons tiennent de plus en plus à leur compacité
(compatibilité avec des porte-à-faux courts pour les rétractables) et à leur
allégement. La généralisation des plates-formes en alliage d'aluminium ou la
réduction du nombre de vérins ont fortement contribué à la réduction de
poids. Un autre aspect essentiel - mais pas toujours perçu par l'utilisateur -
tient à la simplification du montage qui réduit le temps de travail des
carrossiers installateurs et donc les délais de livraison.
L'arrivée
de l'électronique reste encore mesurée sur ces équipements mais paraît à
terme inéluctable. Elle permet notamment de simplifier les commandes, de
sauvegarder les informations relatives à l'utilisation de l'appareil et elle
ouvre sur de nouvelles fonctionnalités comme la pesée des marchandises (valeur
indicative), le contrôle des charges (sécurité en cas de dépassement) ou la
maintenance préventive.
GRUES AUXILIAIRES : ACCROISSEMENT SPECTACULAIRE DES CAPACITES
Outil
de base des entreprises engagées dans la construction, l'approvisionnement des
chantiers, le transfert industriel ou le transport de bois, la grue auxiliaire
est un appareil complexe, lourd et relativement encombrant... mais dont les
services sont remarquablement adaptés aux emplois nécessitant un moyen de
chargement/déchargement embarqué capable de saisir des charges et de les déposer
dans un large rayon autour du véhicule, y compris en hauteur. Dotées d'équipements
spécifiques (benne preneuse, grappin...), les grues auxiliaires sont aussi
capables de traiter du vrac, tel que déblai ou ferraille.
Généralement
montées derrière la cabine d'un camion (ou tout à l'arrière si l'on opte
pour un équipement déposable ou devant desservir aussi une remorque), ces
machines couvrent une large gamme de capacité de moins de 1,5 tonnes.mètres à
plus de 170 tonnes.mètres. Si le gros du marché oscille entre des valeurs de
couple de levage comprises entre 8 tonnes.mètres et 15 tonnes.mètres, une
tendance forte s'exprime en faveur des machines puissantes, capables de
concurrencer les grues mobiles d'entrée de gamme, avec un avantage de coût, de
performance de levage dans certains environnements (travail sous faible hauteur
libre) et de polyvalence, puisque le véhicule porteur conserve une capacité
d'emport : espace carrossable maintenu, possibilité de tracter une remorque ou
d'atteler une semi-remorque, dans le cas de tracteur. Les activités de
transfert industriel sont parmi celles qui ont le plus directement bénéficié
de la montée en puissance des grues auxiliaires. Devant manutentionner et
transporter des équipements lourds, ces entreprises apprécient de pouvoir
travailler avec un seul véhicule (et un seul conducteur/opérateur) au lieu de
deux dans le cas d'un traitement traditionnel engageant une grue mobile et un
camion. En France, le développement de ces grosses machines est aussi lié à
la
possibilité d'utiliser des porteurs à quatre essieux qui furent longtemps
ignorés par le code français.
Outre
un PTAC suffisant pour porter une grue et conserver une charge utile
commercialement intéressante, ces châssis encaissent sans problème, grâce à
leurs deux essieux avant, le report de charge dû au montage d'une grue derrière
la cabine. A titre d'exemple, une 66 tonnes.mètres, offrant les mêmes
possibilités de levage qu'une grue mobile de 30 tonnes, montée sur un porteur
8x4 de 32 tonnes de PTAC carrossé en plateau-ridelles laisse encore une charge
utile de 11 tonnes, loin d'être négligeable pour le transport de machines
outils. Si le porteur peut être réceptionné sous l'article R 48 (transport
exceptionnel), il est possible de porter la charge utile à 19 tonnes (et plus
dans le cas d'un ensemble articulé). Bien qu'il soit couramment pratiqué, le
montage de la grue derrière la cabine n'est pas systématique.
Certains
transporteurs ont choisi un montage arrière, y compris pour de très grosses
machines de la classe des 90 tonnes.mètres, arguant du fait que cette
disposition améliore l'exploitation de l'abaque de charge (pas d'accroissement
de portée à prévoir dû au positionnement du véhicule par rapport à la
charge), avec des possibilités de chargement sur remorque augmentées.
CHARIOT EMBARQUE : LA TROISIEME
VOIE pour
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l'ANIMATION
chariot embarqué
Actualité
: Le
chariot élévateur embarqué a été l'objet d'une démonstration
lors de la conférence mondial....lire
la suite
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le dossier
chariot
embarque évolution contact du site et remerciement à Manitransit, pour sa
contribution 25/03/2003 et le courriel
09/06/2003
|
click pour agrandir |
The Mounty’s highly inventive design
enables it to be carried on the rear of almost any truck or trailer
combination, without the loss of valuable space or payload.
Moffett liaises closely
with your truck manufacturer, truck dealer, trailer manufacturer and
bodybuilder to ensure your Mounty integrates fully with all the other
elements of your delivery system.
|
La conception fortement inventive de Mounty cela permet d'être
appliqué à l'arrière de presque n'importe quel camion ou la combinaison de caravane, sans la perte d'espace de valeur ou le poids utile en charge.
Moffett se concerte étroitement(de près) avec votre fabricant de camion, le revendeur de camion, le fabricant de caravane et le culturiste pour assurer que votre Mounty intègre entièrement avec tous les éléments autres de votre système de livraison. |
Levage
1.80 m
1200 kg
1roues
motrices
Modèle
breveté
click pour agrandir
|
Dans moins d'une minute, le Mounty peut monter ou démonter un camion ou la caravane et être prête pour le travail.
Aucun besoin d'attendre pour d'autre équipement pour débarquer vos produits, le Mounty est complètement
autonome. Votre conducteur de camion débarque et pose les produits exactement où votre client les veut.
------------------------------------------------------------In less than a minute, the Mounty can mount or dismount a truck or trailer and be ready for work.
No need to wait around for other equipment to offload your products, the Mounty is completely
self-sufficient. Your truck driver offloads and sets down the products exactly where your customer wants
them.
Modèle |
TMD
12 |
Capacité
(kg) |
1200 |
Hauteur
de levée standard (m) |
1,80 |
Portée
avant maximale (m) |
2 |
Moteur |
14 cv 2 cyl.
|
Porte
à faux TMT à l'arrière du camion |
940
mm |
Poids
(kg) |
825 |
|
photos
séquences
In less than a minute, the Mounty can mount or
dismount a truck or trailer and be ready for work. Your truck driver
offloads and sets down the products exactly where your customer
wants them. |
Centre
de gravité déplacé contre le camion lors du transport, et contrepoids
pour le travail avec le chariot.
Avec le chariot de mât s'est étendu, on conduit le Mounty dans l'encadrement montant à l'arrière le camion.
Le mât est incliné en arrière et les fourchettes sont baissées, qui lève automatiquement le Mounty.
On se rétracte du chariot de mât pour apporter les roues Mounty contre les arrêts de roue de l'encadrement montant.
Les chaînes de transport sont alors attachées et font pression sorti sur les valves de contrôle hydrauliques. Le Mounty s'accroche maintenant solidement sur les chaînes et des roues avant. Le démontage du Mounty est un changement de la procédure montante et prend seulement une minute.
|
|
Avec les
fourches s'est entièrement étendu, on conduit le Mounty dans l'encadrement montant à l'arrière le camion. Le mât est incliné en arrière pour fermer les
fourches dans l'encadrement et les fourches sont alors baissées qui lève automatiquement le Mounty. On se rétracte des fourchettes pour apporter les roues Mounty contre les repos de roue. Les chaînes montantes sont alors attachées et la pression sortie, employant les commandes pour que le Mounty soit solidement soutenu par les repos de roue et des chaînes de transport. Le démontage du Mounty est un changement de la procédure montante et prend seulement une minute.
click pour agrandir |
LE
CONCEPT "Mounty"
Quelque chose de familier à l’arrière d’un camion de livraison tournant
autour de la terre, permettant avec ses trois roues, à son usager de charger et
décharger des produits divers tels que ceux de l’industrie de la boisson, les
matériaux de construction, le gaz industriel, le gazon, la volaille…,
rapidement et facilement, sans accessoire de manutention supplémentaire. Simple
à mettre en route et à conduire, le Mounty livre à l’endroit que le client
désire et peut manœuvrer sur routes accessibles et autres, capable de prendre
des terrains accidentés à grand pas.
Avec 25 modèles de capacité allant de 1,5 tonnes à 3,5 tonnes, il y a un
"M" Mounty adapté pour chaque application.
Aux
deux principales familles d'équipement de manutention que sont les hayons élévateurs
et les grues auxiliaires, s'en est récemment ajoutée une troisième, celle des
chariots élévateurs portés. Leur finalité est simple. Elle consiste à doter
un véhicule d'un moyen de manutention qui, pour être embarqué, n'en est pas
moins totalement autonome dans son utilisation - et c'est là le point fort du
système. Pour ce faire, un véritable chariot élévateur est mis à
disposition ; il reprend toutes les fonctionnalités des matériels à fourches,
mais il est conçu pour venir se fixer à l'arrière d'un camion lors des phases
de roulage. Les aménagements à prévoir au niveau du châssis sont assez peu
contraignants et tous les maxi-codes peuvent être équipés, sous réserve de
présenter un porte-à-faux arrière suffisant, de l'ordre de 1,1 m à 0,90 m -
cote susceptible d'être ramenée à un peu moins de 0,5 m dans le cas de
machine spécifique. Le kit d'adaptation comporte une barre anti-encastrement
modifiée (faisant l'objet d'une homologation) et un report de signalisation à
l'arrière du chariot (éclairage, plaque d'immatriculation...). Reste tout de même
à prévoir, en position « route », un dépassement arrière de 1 m à 1,5 m
selon les modèles et surtout un surcroît de poids de 2 tonnes à 2,5 tonnes, réduisant
d'autant la charge utile.
La
position de la machine, montée en porte-à-faux, impose également un fin
calcul de répartition des charges de manière à ne pas être en dépassement
de PTAC ou de charge maxi sur le ou les essieux arrière. Cette répartition
doit être réalisée par pesée ou par note de calcul. Une plaque doit alors être
apposée sur le véhicule rappelant les valeurs de réduction de charge utile
maximale, applicables avec ou sans chariot. Ces calculs ne posent généralement
pas de problèmes dans le cas d'application à des porteurs, mais peuvent mettre
en évidence la nécessité de prévoir un lest avant sur les semi-remorques :
le cas de figure limite étant donné par la circulation à vide avec un chariot
embarqué qui induit un transfert de poids tendant à délester la charge sur
sellette et donc aussi l'essieu moteur du tracteur. Le cas des remorques à
essieux centraux est aussi plus délicat à traiter. Il demande une note de
calcul démontrant la validité des répartitions de charges, des masses sous
essieux et de la masse sous crochet d'attelage, dans toutes les situations d'état
de charge prévisibles.
En
revanche, il est considéré, d'un point de vue réglementaire, que le chariot
embarqué fait partie de la charge utile du véhicule et non du véhicule lui-même
(arrêté du 25 juin 1997). Ce qui amène deux conséquences importantes pour
les exploitants :
Ø
d'abord,
lors des contrôles techniques, les véhicules transportant habituellement un
chariot n'ont pas à être obligatoirement présentés avec celui-ci ;
Ø
ensuite
la saillie du chariot en position de transport n'est pas à prendre en compte
dans la mesure des longueurs du véhicule ou de l'ensemble de véhicules, ce qui
a pour effet de ne pas grever la longueur utile, mais ne doit pas faire oublier
l'allongement du porte-à-faux arrière dont le balayage peut surprendre les
conducteurs (au début). Cette saillie est toutefois limitée à 1,5 m.
Ces
aspects étant connus, il convient d'en venir aux mérites des chariots portés
qui tiennent en une huitaine de points :
Ø
autonomie
totale des manutentions,
Ø
pas
de manipulations successives et donc moins de risques de détérioration de la
marchandise,
Ø
une
seule machine pour plusieurs déchargements, donc une rotation plus rapide des
camions,
Ø
possibilité
de livraison (ou de saisie des marchandises) de nuit, par une seule personne,
impliquant des coûts de main d'œuvre réduits,
Ø
fourniture
d'un service à valeur ajoutée, constituant un argument commercial fort (le
client final n'a plus à fournir les moyens et les équipes de déchargement),
Ø
possibilité
de déposer la marchandise en n'importe quel point du lieu de livraison, même
éloigné du camion,
Ø
facilité
d'utilisation, un simple permis cariste suffit,
Ø
investissement
sensiblement équivalent à celui d'une grue auxiliaire de capacité comparable.
En
terme de configuration, la plupart des machines présentent la même
architecture de base avec une liaison au sol « trois roues » et un conducteur
porté. Selon l'activité, le choix de transmission et de monte en pneumatiques
peut être adapté à une circulation sur sol revêtu ou en terrain non préparé.
Cette
dernière faculté, avec alors trois roues motrices, est particulièrement intéressante
dans la mesure où l'approvisionnement des chantiers constitue l'un des secteurs
d'application privilégiés des chariots embarqués (avec l'agro-alimentaire).
Dans ce cas, la capacité à évoluer en tout terrain permet d'effectuer des
livraisons en début de travaux, avant que les voiries soient terminées et en
évitant d'avoir à pénétrer avec le camion dans les zones difficiles. Enfin,
il convient d'évoquer le cas d'un modèle de chariot embarqué qui, à la différence
de tous les autres, ne se monte pas à l'arrière du véhicule mais se replie,
de manière à entrer dans un coffre disposé sous le châssis d'une
semi-remorque. Dans ce cas le conducteur n'est pas porté mais accompagnant et
les fonctions sont radio-commandées.
SPECIFICITES DE LA DISTRIBUTION URBAINE
Appelée
à connaître une croissance exponentielle au cours des prochaines années, la
distribution de petits colis, notamment en zone urbaine, met essentiellement en
oeuvre des véhicules légers, dont on doit reconnaître qu'ils ne présentent
pas toujours une architecture optimale pour remplir ces missions dans les
meilleures conditions. Or, les exigences d'organisation et de fiabilité,
auxquelles sont confrontées les entreprises du secteur, posent avec acuité la
question de l'amélioration des caractéristiques des véhicules qu'elles
utilisent. Le problème tenant moins ici à la présence d'équipements de
manutention embarqués, rarement nécessaires vue la taille des marchandises
(encore que, dans certaines tournées, l'emport d'une palette puisse nécessiter
la présence d'un hayon élévateur), qu'à la conception même du véhicule, à
son architecture. L'idée maîtresse est en effet de faciliter les déplacements
à bord, d'améliorer les accès et de renforcer la sécurité au travers d'une
construction qui permette de fiabiliser les livraisons et surtout de gagner du
temps à chaque déchargement, de manière à accroître le nombre de livraisons
pouvant être réalisées dans une journée.
Or,
les réponses à ces questions existent. Elles ont donné naissance à des
produits exploités depuis longtemps et à grande échelle dans les pays
anglo-saxons, mais restés relativement confidentiels en France. Encore que
l'intérêt que leur portent depuis quelque temps certains constructeurs et
carrossiers laisse espérer un retournement de tendance.
Concrètement,
les axes d'amélioration envisagés portent sur trois points :
Ø
la
circulation dans le véhicule : elle doit être sans entraves, ce qui suppose
la rehausse du pavillon au niveau du poste de conduite, permettant la station
debout, et la création d'un passage direct entre le poste avant et le fourgon
arrière. Le circuit de déchargement s'en trouve simplifié, sécurisé et
raccourci, puisque l'opérateur n'a plus à sortir du véhicule pour accéder au
compartiment de charge.
Ø
l'accès
à bord : il doit être facilité au maximum et organisé de telle manière
que les avantages du point précédent puissent être pleinement exploités. Ce
qui suppose des ouvrants revus, avec en particulier une porte coulissante ou
louvoyante de grande dimension disposée à l'avant droit et desservant un
emmarchement large et bas. Une télécommande d'ouverture/fermeture de la porte,
asservie à un verrouillage centralisé, apporte une aide supplémentaire
lorsque l'opérateur quitte son véhicule ou y revient encombré de colis. La
logique de circulation à bord, veut que cet accès avant droit soit le seul
utilisé en service, avec l'avantage d'être opposé au côté circulation.
Quant aux portes arrière, elles sont réservées au chargement ou, si
l'exploitation l'exige, au déchargement de pièces encombrantes ou lourdes.
Ø
le
compartiment de charge : par sa forme et ses dimensions il favorise un
aménagement intérieur rationnel et permet d'obtenir un volume commercial supérieur
à celui des matériels d'usine de série. Aspect important ce type de fourgon
intégral peut être adapté à différentes bases mécaniques et se décliner
dans plusieurs gabarits et tonnages en fonction des besoins : du 3,5 tonnes
traction avant, très compact, pour de la distribution urbaine intensive,
jusqu'au 6,5 tonnes propulsion, grand volume, pour des dessertes rurales
impliquant des trajets longs et l'emport complémentaire de colis lourds.
Produit à haute productivité, présentant de réels avantages en livraisons
multiples, ce type de fourgon reste handicapé par un prix de revient plus élevé
qu'un véhicule standard comparable et peut connaître des problèmes de revente
sur le marché de l'occasion. Encore que certains carrossiers aient prévu des
kits d'adaptation pour faciliter leur reconversion.
Pascal Stich, Transport et technologies, n° 31, avril 20002
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Chariots
Le
chariot Partek Cargotec à la conférence mondiale Coca-Cola
Le 09-01-2003 - France
Le chariot élévateur embarqué Partek
Cargotec a été l'objet d'une démonstration lors de la conférence
mondiale Coca Cola à Sun City en Afrique du Sud présidée par Brendan
Farrell de l'ABLI.
Des spécialistes de la distribution de Coca Cola étaient réunis afin de
partager leurs connaissances sur les questions logistiques. Plusieurs
fournisseurs et vendeurs privilégiés étaient invités. La DSD :
distribution par vente directe et la distribution assurée par un tiers
ont été les 2 systèmes d'organisations retenus.
Source : EDGlogistique.com
remonter
19/11/10
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