normesintroduction
La
normalisation est un besoin |
Les normes ne sont pas publiées "en
amont", mais bien faites au contraire par ceux qui en ont besoin:
dans les domaines de l'économie, de la consommation, de la gestion, des
sciences. Leurs représentants investissent temps et savoir-faire dans
la création des normes - dans leur propre intérêt ainsi que dans celui
de la communauté.
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Comment est
créée une norme |
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Principes
démocratiques
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Ces experts sont actifs dans des
comités techniques différents et des groupes de travail SNV. Des
délégués de ces organes représentent pour leur part, le point de vue
suisse harmonisé, dans les comités techniques compétents, européens
et internationaux techniques.
Pour qu'un ensemble de règles
techniques puisse avoir le statut d'une norme (en Suisse: SN),
toute une série de principes de base reconnus
au niveau international et qui assurent que les contenus des normes sont
acceptés en général et adaptés à l'utilisation quotidienne, doit être
respectée. Ces principes sont:
Travail collectif neutre : tous les cercles concernés
peuvent et doivent participer, par l'intermédiaire de leurs représentants,
au travail de normalisation sur tous les niveaux.
Consensus : signifie
le consentement général, aucune opposition contre les contenus
essentiels du document, la prise en compte des points de vue de
tous les partis importants et l'élimination de tous les
contre-arguments. Dans les normes européennes et internationales,
le consensus signifie la majorité qualifiée.
Publicité : avant
la publication, un document de normalisation doit être présenté comme
projet de normes au public pour prise de position. Les objections fondées
doivent être prises en considération par l'organe de normalisation
compétent.
Liberté d'opposition : Lors de l'élaboration de
chaque norme, il faut considérer la liberté d'opposition et
l'unité de l'ouvrage de normes, au niveau national et européen. Pour
la normalisation européenne, cela signifie : les normes nationales
contradictoires doivent être retirées. L'unité de l'ouvrage de normes
et la continuité peuvent être ainsi assurées dans toute l'Europe au
profit des utilisateurs.
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CEN |
Comité
Européen de Normalisation |
CENELEC |
Comité
Européen de Normalisation Electrotechnique |
EOTC |
European
Organization for Conformity Assessment |
ETSI |
European
Telecommunications Standards Institute |
CEI |
Commission
Electrotechnique Internationale |
INB |
Comité du
Secteur interdisciplinaire de normalisation |
ISO |
Organisation
Internationale de Normalisation |
ITU-T |
Union
internationale des télécommunications |
NIHS |
Normes de
l’Industrie Horlogère Suisse |
PTC |
Pro Telecom |
SAPUZ |
Comité
suisse pour les essais et la certification |
SIA |
Société
suisse des ingénieurs et des architectes |
SNV |
Association
Suisse de Normalisation |
VSM |
Société
suisse des constructeurs de machines |
VSS
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Union des
professionnels suisses de la route
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Les familles ISO 9000 et ISO
14000 comptent parmi les normes de l'ISO qui sont les plus connues et ont
rencontré le plus vif succès. L'ISO 9000 est devenue une référence
internationale pour les exigences qualités dans les relations interentreprises
et l'ISO 14000 devrait réussir aussi bien, sinon mieux, en aidant les
entreprises à relever leurs défis en matière d'environnement.
Les normes ISO sont, dans leur grande majorité, spécifiques
à un produit, matériau ou processus. Toutefois, les normes qui ont donné aux
familles ISO 9000 et ISO 14000 leur réputation mondiale sont des «normes génériques
de système de management». Le terme «générique» signifie que les mêmes
normes peuvent être appliquées à tout organisme, grand ou petit, quel que
soit son produit, y compris s'il s'agit d'un service, dans tout secteur
d'activité, et que l'organisme soit une entreprise commerciale, une
administration publique ou un département gouvernemental. Le terme «système
de management» se rapporte à ce que l'organisme fait pour gérer ses processus
ou activités. Le terme «générique» signifie aussi que si l'organisme, indépendamment
que ce qu'il est ou fait, souhaite établir un système de management de la
qualité ou un système de management environnemental, il doit alors y inclure
un certain nombre de caractéristiques essentielles qui sont explicitées dans
les normes pertinentes des familles ISO 9000 ou ISO 14000.
L'ISO 9000 traite du «management de la qualité», ce
terme recouvrant tout ce que l'organisme réalise pour améliorer la
satisfaction des clients en répondant à leurs exigences et aux exigences réglementaires
applicables et en améliorant à cet égard continuellement ses performances. L'ISO 14000 traite au premier chef du «management environnemental», c'est-à-dire
de ce que réalise l'organisme pour réduire au minimum les effets dommageables
de ses activités sur l'environnement et pour améliorer en permanence sa
performance environnementale.
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La
certification qualité a-t-elle un avenir?
30/10/2002 |
La 9e édition du Sisqual se tiendra du 5 au 7
novembre 2002,à Paris.
Petite précision, il est claire que
parfois les personnes citées ne fassent plus partie des entreprise citée
dans les textes. Les documents restes ainsi inchangés et inutile de demander
un correctif qui n'est pas conforme à l'historique et chronique
événementielle respectueuse des personnes et du moment. Merci de votre
compréhension. Sinon je dois ne faire que cela toute l'année, remplacer les
noms d'anciens PDG et autres dans tous les interview et reportages, parce
qu'ils ne sont plus dans tel ou tel boîte, par million... !!!
Webmaster.Oui : Gérard
Huot
PDG d ’AMI Fonderie à Igny (Essonne) et président
du Réseau national de la Qualité (ACFCI)
"L ’ISO 9001 version 2000 apporte un nouveau souffle "
Les nouvelles normes ISO 9000 relancent la qualité au sein des
entreprises. Moins documentaires et replaçant le client au cœur de l
’organisation, elles permettent d ’impliquer tous les services dans la
démarche. La qualité n ’est donc plus le pré carré des seuls
qualiticiens ; elle devient l ’affaire de tous. Ce qui rend le système
à la fois plus interactif et plus vivant. L ’objectif n ’est pas
seulement de respecter une série de procédures mais aussi d ’évaluer
l ’organisation en la réajustant si besoin est. Cette nouvelle norme
constitue donc un changement important pour les entreprises, grands groupes
ou PME, et qui n ’a pas toujours été perçu comme tel au départ. En
introduisant la notion d ’efficacité, l ’ISO 9001 version 2000
bouscule aussi les habitudes en matière de certification. Les petits établissements
ont donc besoin de temps pour digérer toutes ces nouveautés. La plupart
d ’entre eux se prépare d ’ailleurs à l ’échéance du 15 décembre
2003 depuis plus d ’un an. La grande majorité ayant déjà profité des
renouvellements de leur certificat version 1994 pour passer un audit dans
l ’esprit de la nouvelle norme. L ’important, avec la version 2000, n
’est pas d ’être à 100%conforme à ce qui est écrit mais d ’être
capable de se remettre en cause. Si l ’on n ’arrive pas à remplir une
condition, on le dit pour voir ce qui peut être mis en place pour
corriger le défaut. L ’idée n ’est pas de cacher ses faiblesses mais
de s ’inscrire dans un processus d ’amélioration continue. Ce qui
fait de la démarche qualité un passage obligé pour l ’entreprise.
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Petite précision, il est claire que
parfois les personnes citées ne fassent plus partie des entreprise citée
dans les textes. Les documents restes ainsi inchangés et inutile de demander
un correctif qui n'est pas conforme à l'historique et chronique
événementielle respectueuse des personnes et du moment. Merci de votre
compréhension. Sinon je dois ne faire que cela toute l'année, remplacer les
noms d'anciens PDG et autres dans tous les interview et reportages, parce
qu'ils ne sont plus dans tel ou tel boîte, par million... !!!
Webmaster.
Non :
Cédric Berger
Ancien P-DG de Qualigram, société éditrice
d ’un logiciel de langage graphique éponyme.
"Ce n ’est plus une priorité des entreprises "
Les normes ISO 9000 ne garantissent plus rien ! Il faudrait au moins dix
ans pour qu ’une entreprise puisse mettre en œuvre toutes les exigences
de la nouvelle norme ISO 9001 version 2000. Or, actuellement, quand les
plus prévoyantes ont préparé cet événement depuis trois ans, la
majorité d ’entre elles effectue le basculement de la version 1994 à
la version 2000 en une seule année. Un retard normal si l ’on tient
compte du contexte économique actuel. Avec les difficultés qui réapparaissent,
la certification qualité ne fait plus partie des priorités. Pour les
industriels, l ’obtention de ce label est bien moins importante que la
survie de leur société. Mais malgré cela, je suis sûr que le 14 décembre
2003 à minuit, 95 %d ’entre eux pourront brandir leur diplôme. Car, à
moins de tuer leur marché, les certificateurs seront obligés de les délivrer.
Même si les entreprises ne sont pas tout à fait conformes. L ’argent
est trop présent dans le système pour que cela puisse se passer
autrement. Selon les certificateurs, l ’important n ’est pas de répondre
à tous les points de la nouvelle norme mais de montrer que l ’on s
’est engagé dans cette voie. Ce laxisme est regrettable pour l
’entreprise. Car l ’ISO 9001 version 2000 peut être un outil fabuleux
pour faire comprendre aux industriels qu ’ils doivent changer leur mode
de fonctionnement. L ’objectif étant, avec cette norme, de se remettre
en question pour tendre petit à petit vers l ’excellence. Mais les
entreprises hexagonales, trop procédurières, ne comprennent pas que leur
intérêt n ’est pas tant de décrocher le certificat que de comprendre
l ’esprit de la nouvelle norme.
propos recueillis par Thibaut de Jaegher usine nouvelle
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15.05.2009 15:59:08
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