enquete2000log
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L'enquête
sur les besoins en emplois et formations dans le domaine de la
logistique a été réalisée pour la 7e année consécutive par
le Département des Etudes et Recherches de l'IPTL. Les
questions posées aux responsables logistiques ou aux directeurs
des ressources humaines ont porté sur les évolutions en matière
d'organisation logistique, d'emploi et de formation.
Le champ de l'enquête
couvre 600 établissements de 100 salariés et plus, répartis
entre les six secteurs d'activité, dans lesquels les emplois liés
à la logistique sont les plus représentés :
l'agroalimentaire, la chimie, la pharmacie parfumerie,
l'industrie automobile, le commerce dont la grande distribution
et les prestataires de services en transport logistique.
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La logistique est une
activité de main d'œuvre avec un potentiel en 1999 de près de 748 000
personnes, toutes catégories et tous secteurs confondus, constituée de
plus de 80 % d'opérateurs. Les régions industrielles sont celles où
l'on retrouve la plus forte proportion d'emplois liés à la logistique
avec notamment le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, l'Alsace, la
Haute-Normandie, le Centre et la Franche-Comté.
Une réorganisation des services
logistiques sous l'impulsion des clients
Près de 59 % des établissements interrogés ont déclaré avoir réorganisé
leurs services logistiques depuis moins de 3 ans, soit une progression
de 5 %. A la différence l'enquête précédente où l'essentiel des
facteurs de changement étaient liés à la diversification de l'activité
(45 % des établissements interrogés) et à la modification générale
de l'organisation de l'entreprise (39 % des établissements interrogés),
40 % des établissements interrogés cette année contre 9 % l'année
dernière invoquent la réorganisation logistique de leur client.
Cette évolution traduit le
développement de partenariats à moyen ou à long terme dans le domaine
de la logistique et l'apparition au niveau des secteurs d'activités, de
filières logistiques à part entière à l'image de ce qui se pratique
dans l'automobile.
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Un développement de la
sous-traitance vers des fonctions autres que le transport
La sous-traitance de
certaines opérations logistiques concerne 80 % des entreprises interrogées,
un pourcentage qui n'a pas évolué si ce n'est dans la manière avec
laquelle il se décline. C'est dans la pharmacie parfumerie (94 %) et
l'automobile (85 %) qu'elle est le plus pratiqué.
La sous-traitance de la
fonction transport gagne en intensité, 64 % des entreprises interrogées
déclarent y avoir recours de manière intégrale contre 56 % des
entreprises lors de l'enquête précédente. Une proportion plus
importante d'entre elles déclare également sous-traiter l'entreposage,
36 % contre 30 % en 1999 et en 1998. Cette progression de l'entreposage
s'accompagne de l'émergence d'autres fonctions logistiques sous-traitées
tels que l'emballage qui passe de 3 à 12 %, l'étiquetage qui avoisine
les 7 % pour illustrer ainsi la diversification de l'offre des
prestataires de services en transport-logistique.
Ces orientations
sembleraient se confirmer pour l'année 2001 avec notamment une
progression significative du nombre d'entreprises déclarant envisager
une augmentation de l'entreposage, 26 % contre 11 % l'année dernière
alors qu'on observe une stabilisation de la sous-traitance dans les opérations
de transport voire même une augmentation de la flotte en compte propre
pour le secteur du commerce.
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Une évolution des effectifs et
des recrutements sensibles à la conjoncture
L'année 2000 a été marquée
par une progression significative du nombre des établissements déclarant
avoir constaté une augmentation des effectifs de la logistique
notamment au profit des opérateurs : 40 % des établissements interrogés
pour l'année 2000 contre 25 % pour l'année 1999. 2001 devrait
confirmer ce qui s'est passé en 2000 comme en témoigne le nombre limité
d'établissements tablant sur une baisse des effectifs même s'ils sont
plus nombreux à prévoir une stabilité (60 %) ou à ne pas se
prononcer sur les évolutions futures (20 %) à l'image d'une activité
qui reste extrêmement sensible aux soubresauts de la conjoncture.
En matière de recrutement
plus de la moitié des établissements interrogés pour l'année 2000
contre 42 % pour l'année 1999 et 38 % pour l'année 1998 ont procédé
à des recrutements toutes catégories d'emploi confondues. A l'instar
des autres activités nous sommes dans une croissance beaucoup plus
riche en emplois avec le poids déterminant des prestataires de services
en transport-logistique qui ont largement contribué à cette
augmentation (deux tiers des établissements déclarent avoir procédé
à des recrutements) ainsi que le commerce et la pharmacie-parfumerie
(50 % des établissements interrogés).
Les entreprises ont été
amenées à conjuguer plusieurs voies de recrutement pour être en
mesure de pouvoir à leurs besoins en personnel de la logistique. 56 %
d'entre elles ont déclaré avoir eu recours à l'intérim pour les opérateurs
durant l'année 2000 contre 49 % pour l'année 1999. La mobilité
interne a été également mise à contribution, 41 % des établissements
interrogés en 2000 contre 34 % en 1999.
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La formation et le management au
cœur de la logistique
La formation initiale est
prise en compte à hauteur de 71 % des établissements interrogés pour
les opérateurs, de 79 % pour les techniciens/agents de maîtrise lors
des recrutements. Concernent les cadres 57 % des établissements
interrogés font d'une formation spécifique à la logistique l'un des
principaux critères de recrutement. Une proportion qui souligne la
meilleure prise en compte des compétences spécifiques à la logistique
et l'émergence d'une offre de formation suffisamment complète pour répondre
aux besoins de ces catégories d'emplois.
S'agissant de la formation
continue, 70 % des entreprises interrogées déclarent avoir fait
effectuer des formations à leurs salariés contre 55 % en 1999. C'est
une progression de 15 points qui a surtout bénéficié aux opérateurs
pour 89 % des entreprises interrogées, et dans une moindre mesure, aux
techniciens/maîtrise (65 %) et aux cadres (54 %).
Il faut y voir une tendance
à la pérennisation des emplois et à l'importance accrue des compétences
des salariés de la logistique dans un marché de l'emploi plus
contraint et dans le cadre d'une organisation du travail complexe avec
le passage aux 35 heures.
La gestion des ressources
humaines est en passe de devenir un enjeu pour les responsables de la
logistique dans une activité qui doit conjuguer souplesse et
polyvalence, c'est ce que fait apparaître la place plus importante des
formations managériales et transversales pour les cadres, qui arrivent
en tête des besoins exprimés en formation. Il s'agit là d'une
inflexion que l'on retrouve également pour la catégorie techniciens/maîtrise
qui n'en continue pas moins d'avoir des besoins en formation dans les
domaines liés à la sécurité et à la gestion de l'entrepôt.
En ce qui concerne les opérateurs,
les thèmes de formation tournent autour de la conduite/sécurité, de
la gestion des stocks mais également de l'informatique appliquée à la
logistique, des techniques de travail en équipe et de la relation avec
la clientèle. On se situe là dans un champ de besoins en formation de
plus en plus élargi qui confirme à la fois le degré de polyvalence
des opérateurs et l'importance des problématiques liées à
l'organisation du travail.
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22.04.2009 12:22:45
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Logistique
et automation: nouvelle perte pour Swisslog en 2002
4 mars 2003 8:58
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BUCHS -
Swisslog s'est enfoncé dans les chiffres rouges en 2002. Le groupe
argovien de logistique et d'automation a accusé une perte de 47,8
millions de francs, contre 27 millions en 2001. Pour redresser la barre,
la société va se concentrer sur ses secteurs clés.
Swisslog a aussi l'intention d'augmenter l'efficacité au sein de
l'entreprise par des mesures «drastiques» de réduction des coûts, a
fait savoir le groupe mardi. Le bénéfice d'exploitation avant impôts,
intérêts, dépréciations et amortissements (EBITDA) a reculé de 37,7 %
à 39,5 millions de francs.
L'année 2002 a été marquée par un environnement difficile, a déclaré
Konrad Peter, président du conseil d'administration, cité dans le
communiqué. Les activités ont évolué de manière inégale.
La division Supply Chain Solutions a vu son chiffre d'affaires s'accroître
de 15,2 % à 474,1 millions de francs. De même, la division Supply
Chain Software a évolué positivement, augmentant ses ventes de 23,7 %
à 182,9 millions. Les deux secteurs ont accru leurs marges EBITDA de
6,9 % chacun.
En revanche, les divisions Material Flow Systems (système de flux des
matériels) et Robotic Systems vont être vendues. Les affaires liées
à ces unités n'ayant pas donné satisfaction, a précisé la société
sise à Buchs (AG).
La société a réduit sa dette de 13,9 millions. Elle a atteint 288,9
millions de francs au 31 décembre 2002. Swisslog a ainsi manqué son
objectif de réduire son endettement de 100 millions de francs, selon la
société.
Pour mémoire, le groupe a augmenté son chiffre d'affaires de 1 %
à 948,6 millions de francs l'an dernier, comparé à 2001. En faisant
abstraction du secteur «logistique des couleurs», les ventes ont
progressé de 3,6 %.
Edicom
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22.04.2009 12:22:45
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