dossier_entreprise
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Entreprise,
collaboration, objectifs communs,...
[formation
pour tous]page 2[ exemple
de décodage certificat de travail ][code
bonne conduite]
Aider les jeunes à se profiler Les apprentis trop souvent laissés pour compte. Un Lausannois comble la lacune.
Philippe
Doudin, lire la suite, coordonnées. 11/04/2003
--Les retraités, les plus de 40 ans, les trop jeunes, des milliers de personnes que l'on met au rancart.
La suite
27/03/2003
--Dossier
de l'entreprise du site : cette semaine, Ces
conflits
qui nous empoisonnent en entreprise 27/12/2002
Article
de presse du "Lausanne Cités" :
--"MOBBING
en hausse : Torture au travail " du jeudi 19/12/2002
vers
les deux pages scannées
--Le concept de l’«intelligence émotionnelle» est relativement récent
19/12/2002
--Le cas exemplaire de John T.
Le coaching s’adresse toujours plus toujours plus fréquemment à
des managers
en difficulté.
[économie
actualité code de bonne conduite ] best practice 8/12/02
Voir
aussi :Afin de plus d'infos, lire le compte rendu
d'entreprise ayant instaurée la démarche qualité quels en sont les
ingrédients, les diverses recettes du management et les avis sur les
déroulements et incidents ? Question d'internaute. qualité en entreprise
témoignages être enrôler intelligemment dans une nouvelle
structure et non se sentir rejeté. Bonne lecture. L'association de ces
textes est une suggestion de recueil n'engage pas les personnes, par
contre leurs démarches est plus que salutaires dans une évolution de
plus en plus "divinatoire et indestructible" de certains
secteurs et olympisme au travail.
Sur
cette page :
--Cadres
: La tempête a aussi ses vertus art. du quotidien 24heures Lausanne
Suisse.
--Gestion
logistique : l'exécution prime sur
la planification 09/11/2002
--Fusion
de la logistique Veillon/Ackermann: 194 emplois supprimés
--Les CFF verseront 5millions à leurs collaborateurs
Bien
rédiger un certificat de travail Trop
d’idées reçues circulent au sujet du certificat de travail 05/12/2002 voir
textes ci-dessous CRYPTAGE des certificats de travail
LA gestion des âges dans les entreprises.
Document
en ligne:
Rapport annuel 2004 : gestion des âges et politiques de l'emploi - La
Documentation française. Le rapport
annuel de l'IGAS commence par un état des lieux de la situation et de
l'évolution de l'emploi des seniors en France en 2004 (vieillissement de
la population, projection démographique jusqu'en 2050, répartition....La
suite
Téléchargeable
aussi ICI.
En page annexe:
Responsabilité
sociale.
Un
programme onusien incite les entreprises à respecter les droits du
travail et les normes environnementales.
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Enquête
Gestion
logistique :
l'exécution prime sur la planification
Jean-Baptiste
Dupin,
01
Informatique, le
08/11/2002 à 10h00
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Les
entreprises évitent d'autant plus
volontiers les projets de
planification qu'ils ne sont pas
forcément indispensables et plutôt
mal adaptés pour répondre à une
situation de crise.
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Les
outils de gestion d'entrepôt ou de transport
souffrent moins de la conjoncture que ceux de
planification. Plus faciles à appréhender, ils répondent
mieux aux besoins des entreprises dont la visibilité
est réduite.
Il
y a encore quelques mois, lorsqu'on évoquait la
gestion logistique (Supply Chain Management), on
parlait essentiellement des outils de planification
(Advanced Planning System). Ces solutions puissantes
volaient alors la vedette aux outils d'exécution,
comme les progiciels de gestion d'entrepôt ou de
transport. Aujourd'hui pourtant, le marché semble
se rééquilibrer : le cabinet AMR Research a ainsi
constaté qu'en 2001 les ventes de licences d'outils
d'exécution ont crû de 23 % en Europe, contre
seulement 9 % pour les outils de planification.
Induit par la conjoncture, ce mouvement s'explique
autant par un regain d'intérêt pour les outils
d'exécution que par la relative désaffection pour
les outils de planning. Tant dans leurs
investissements que dans leurs opérations, les
entreprises doivent faire face à une situation extrêmement
instable, aussi fluctuante à court terme
qu'incertaine à moyen terme.
Les
sociétés investissent désormais à coup sûr,
c'est-à-dire avec un retour sur investissement
clairement établi et, surtout, rapide. Exit, donc,
les grands projets stratégiques à plusieurs
millions d'euros. « La planification nécessite
de revoir les rôles, un modèle d'organisation. Il
faut manipuler des informations : c'est plus
abstrait et plus complexe. L'exécution est plus
facile à appréhender, car il s'agit d'optimiser
une organisation existante », souligne Joseph
Roussel, directeur au cabinet PRTM.
Il
faut adapter les opérations à l'instabilité du
marché
Longs,
coûteux, complexes et incertains, les projets de
planification ressemblent à des pièges. Les
directions les évitent d'autant plus volontiers
qu'ils ne sont pas forcément indispensables. On
peut continuer de planifier son activité avec les
moyens du bord. Mais on ne peut se passer d'un outil
de gestion des commandes. C'est pourquoi, en
comparaison, les projets touchant l'exécution,
vitaux et mieux définis, rencontrent plus de succès.
Ces projets ne concernent d'ailleurs pas tant
l'achat de nouvelles licences que l'optimisation de
l'existant. « On ne peut plus se contenter de
quelque chose de moyen », résume Emma Jouvente,
directrice commerciale de l'éditeur spécialisé
Catalyst. Les entreprises sont obligées d'adapter
la marche de leurs opérations non seulement aux
exigences de leurs clients, mais aussi à
l'instabilité du marché. Or, les outils de
planification, tant par leurs délais de mise en
oeuvre que par la durée de leurs cycles opérationnels,
sont mal adaptés à cette situation. « La
planification fonctionne très bien en période lissée.
Toutefois, elle atteint ses limites dans des périodes
comme celle d'aujourd'hui. D'autant qu'on ne possède
pas d'historique similaire pour alimenter les modèles
», explique Michel Rousseau, consultant spécialisé
en gestion logistique.
Sans
pour autant minimiser l'importance d'une vision à
long terme des activités, les entreprises cherchent
donc surtout à être plus efficaces et plus réactives
au quotidien. Emergent ainsi de nouvelles
fonctionnalités tels la reconnaissance vocale et
les systèmes d'alerte, et de nouveaux concepts -
comme la gestion des événements (SCEM). Ils
permettront de gagner quelques précieuses minutes
dans l'entrepôt ou de réduire les stocks de sécurité.
« De visibilité, le maître mot va devenir
contrôle », prédit la directrice commerciale
de Catalyst.
Les
éditeurs poussés à muscler leurs services
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Hébergement
d'applications, experts en régie partielle,
centres d'alerte, réseaux d'échange de
données : de plus en plus, l'éditeur
d'outils de gestion logistique étoffe ses
offres de services. Ces progiciels
demandent, en effet, tant d'expertise et des
réglages tellement fins qu'il est souvent
le mieux placé pour répondre efficacement
aux demandes de ses clients. « Sans
service terrain, il est quasiment devenu
impossible de vendre un produit », note
Michel Rousseau, consultant en gestion
logistique. Plus qu'un vendeur de « boîtes
», l'éditeur est donc en passe de devenir
un véritable partenaire logistique, conseil
à la fois pour le choix, la mise en oeuvre
et l'utilisation optimale de ses produits. «
Nous pensons qu'il est obligé d'apporter un
conseil pour se porter garant de ses
promesses », estime Joseph Roussel,
directeur au cabinet PRTM.
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Les
CFF verseront 5millions à leurs collaborateurs
Les CFF veulent distribuer à leurs collaborateurs
les quelque 5millions de francs de bénéfices générés
dans le cadre d’Expo.02. Le personnel mérite un bonus
pour cet engagement exceptionnel, estime l’entreprise. Les
CFF répondent ainsi à leur promesse, déclare le chef de
la division voyageurs, Paul Blumenthal, dans une interview
parue dans le dernier numéro du journal du Syndicat du
personnel des transports (SEV). La répartition du montant
des bénéfices doit encore être discutée au sein des
commissions du personnel.
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CADRES
SUPPLEMENT EMPLOIS / (31/10/2002)
La
tempête a aussi ses vertus
Un coup de tabac permet de se remettre en question mais
un bon coaching se fait par beau temps. Jean-François
Tagini défend des relations basées sur le respect, la
confiance et la tolérance au sein de l’entreprise. Janine
Joussons
Arrêtons de nous complaire dans la sinistrose,
s’insurge Jean-François Tagini. Chacun doit être capable
de se remettre en question. Lorsque nous sommes pris dans la
tempête, nous avons tendance à nous séparer du capitaine
parce qu’il a l’habitude de naviguer par beau temps,
alors qu’il possède tout un bagage humain et
professionnel pour affronter le grain. Et si la tempête était
l’occasion de se remettre en question en sa compagnie?
Encore faut-il être conscient qu’un coaching mené en période
de crise prendra plus de temps que s’il fait beau. C’est
en anticipant le changement de temps que l’on a le plus de
chance de disposer de la bonne personne au bon endroit et au
bon moment.»
«La tête dans le guidon»
Après avoir dirigé l’antenne suisse d’Alexandre
TIC, spécialisée dans le recrutement des cadres et
aujourd’hui filiale d’Adecco, Jean-François Tagini a créé
sa propre société, Tagini Consulting. Elle est précisément
spécialisée dans le coaching, le teambuilding (coaching de
groupe), le feedback 360° (évaluation d’un cadre par son
entourage) ou encore l’assessment (évaluation du
personnel). Autant de démarches fondées autour de la
personnalité du collaborateur, de ses atouts et de ses
faiblesses, «mais dans le contexte de globalisation que
nous vivons depuis plusieurs années, est-ce que l’on
s’intéresse encore à l’humain? Nous avons pourtant les
moyens à disposition pour bien connaître les
collaborateurs de la maison et leur cheminement personnel,
pour les intégrer dans le développement de l’entreprise,
les motiver et les fidéliser.»
Bien sûr, Jean-François Tagini fait un plaidoyer en
faveur de sa paroisse, mais on peut difficilement lui donner
tort lorsqu’il déplore que l’on a souvent tendance à
«rouler la tête dans le guidon» lorsque tout va bien et
que l’on se retrouve fort dépourvu lorsque surgit la
mauvaise saison; «à ce moment, le cycliste manque
totalement de hauteur alors qu’il devrait apprendre à
vivre avec une incertitude stratégique». Et de constater:
«On parle volontiers, dans l’état-major de
l’entreprise, de gestion personnelle, mais est-ce que
l’on s’en donne les moyens? Prenez le cas de
l’assessment: on en fait un pour engager un nouveau cadre,
mais qui parle d’évaluer ses compétences ou que lui
offre-t-on d’autre lorsqu’il compte vingt ans de boîte?»
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Un rôle de conseiller conjugal
Respect-confiance-tolérance: voilà la trilogie que
notre interlocuteur défend lorsqu’il parle des relations
au sein de l’entreprise et de la collaboration à travers
la hiérarchie. Là, il sert une autre métaphore, celle du
couple marié qui, avec l’âge, communique de moins en
moins, où chacun des partenaires pense de moins en moins à
l’autre et qui, finalement, se trouve confronté à une
crise qui risque de déboucher sur le divorce. D’où la nécessité
de se remettre régulièrement en question, ce qui
sous-entend également une bonne dose d’humilité. «Le
coach joue un peu le rôle du conseiller conjugal. Il donne
aux gens l’occasion de prendre confiance dans leur
potentiel, non seulement professionnel mais aussi personnel,
et d’apprendre à modifier leur comportement lorsque le
besoin s’en fait sentir.» Encore faut-il que le coaché
ait confiance en son coach et qu’il accepte de prendre du
recul par rapport à sa situation et à son comportement;
c’est souvent ce qui est le plus difficile à faire
admettre par les gens.
Autre difficulté à surmonter pour réaliser un bon
coaching, note encore Jean-François Tagini, c’est la
forte spécialisation des gens. Ce sont eux qui ont le plus
de peine à prendre de la hauteur. Ils sont des
perfectionnistes. En cas de tempête, on les trouve dans la
cale en train d’écoper l’eau. Ils ont en général de
la peine à déléguer. Ils suivent un cours de coaching et
ensuite ils rangent le classeur dans leur armoire.
Fidéliser les collaborateurs
Et de conclure en résumant: «Finalement, du recrutement
à l’engagement, de l’intégration au développement du
collaborateur dans l’entreprise, bien connaître ses gens,
leurs forces et leurs points à améliorer permet
d’assurer le développement de l’individu, sa
polyvalence et son employabilité. Pour le collaborateur, il
s’agit de connaître ses propres centres d’intérêt,
ses motivations et son mode de fonctionnement, afin
d’exploiter ses propres forces, de compenser ses points
faibles et d’orienter sa carrière plus judicieusement.
Accroître la performance, c’est aussi fidéliser les
collaborateurs: par une plus large connaissance de leurs
besoins, une meilleure qualité des relations humaines basée
sur le respect, la confiance et la tolérance, ce qui permet
aux individus de véritablement adhérer au projet
d’entreprise.»
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UTILE
Tagini
Consulting
Ch. de
Champ-Jaccoud 7
1807 Blonay
Tél.. 021
943 50 60
fax 021 943
50 55
É.O.
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PME:
l’Ecole des patrons
L’association PME-Créateurs d’entreprises a décidé
de mettre sur pied un nouveau cycle de conférences intitulé
«Ecole des patrons 2002-2003». Ce cycle offre aux patrons
de petites et moyennes entreprises romandes la possibilité
d’acquérir les outils qui doivent leur permettre de résoudre
les problèmes financiers, commerciaux ou de communication
avec leur environnement, problèmes qu’ils n’ont pas eu
l’opportunité de résoudre au cours de leur formation
professionnelle. En outre, il donne l’occasion à ces
dirigeants de développer un tissu relationnel entre les PME
de l’ensemble de la Suisse romande. Toutes les conférences/séances
en atelier ont lieu de 8 h 30 à 12 h 30 au Centre patronal,
à Paudex. Elles ont débuté le 29 octobre avec le thème
de «La stratégie de l’entreprise» animé par Michel
Schwab, directeur de M&A Group. Suivront, le 19
novembre, «Business Plan/Business Case, comment séduire
son banquier» (M. Favoulet, Genilem), le 28 janvier 2003,
«Une agence de publicité... pour quoi faire?» (M. François
Marti, directeur de l’entreprise MCC), le 18 février
2003, «Comment acquérir de nouveaux clients et les fidéliser»
(M. Michel Voisard, directeur de Médiactif), le 25 mars
2003, «Apprendre à gérer son temps» (Mme Anne Schaub),
le 29 avril, «La gestion des conflits» (M. Philippe Beck,
Centre Martin-Luther-King) et, enfin, le 27 mai, «Bilan opérationnel:
outil de gestion concret» (M. Aldo Main).
Le prix pour la participation au cycle complet est de 600
fr. (non-membres de l’association PME-Créateurs
d’entreprises 900 fr.). La participation à une conférence/atelier
est de 100 fr. (non-membres: 150 fr.)
UTILE
Des renseignements additionnels peuvent être obtenus
auprès de:
Mme Carole Ferland, resp. de la communication, Tél.. 079
272 91 50
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23 octobre 2002 11:54 |
Fusion
de la logistique Veillon/Ackermann: 194 emplois supprimés
LAUSANNE/LUCERNE - Les deux maisons de
vente par correspondance Charles Veillon et Ackermann
Versandhaus vont fusionner leur secteur logistique. La décision
entraînera la suppression de 194 emplois à Bussigny dans
le canton de Vaud.
L'actuelle centrale logistique de Bussigny sera fermée à
partir de l'été 2003, a annoncé Jacques Zwahlen,
administrateur-délégué de Veillon. La maison vaudoise
devra supprimer les 194 emplois que compte ce secteur
d'activité.
Les suppressions d'emplois interviendront de manière échelonnée
entre juin et décembre 2003. Un projet de licenciement
collectif a été présenté mercredi matin aux représentants
du personnel et les collaborateurs concernés par la
restructuration ont été informés.
Numéros un et deux du marché suisse, les deux entreprises
ont créé la société commune SVZ Centre Suisse de
Distribution (SVZ Schweizer Versandzentrum), détenue à 50 %
par chacun des deux partenaires.
Cette entité gérera, pour le compte de Veillon et
d'Ackermann, une «plate-forme de distribution très moderne
et de grande capacité», déjà mise en service par
Ackermann en 1997 à Entlebuch (LU).
(SDA-ATS\/vj lp jc/c5swi vd lu ecps ecpt)
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Bien
rédiger un certificat de travail
SUPPLEMENT
EMPLOIS |
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DROIT
/ (5/12/2002) |
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Bien
rédiger un certificat de travail
Trop
d’idées reçues circulent au sujet du
certificat de travail. Droit absolu du
travailleur qui peut le réclamer en
tout temps, il est encore trop souvent
très mal – quand ce n’est pas
faussement – rédigé.
05/12/2002 |
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Dernier
article:25/09/2003 |
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Jean-Michel
Bühler (à gauche) et Jean Lefébure
animent un séminaire d’une journée
consacré au certificat de travail. /
FlashPress-Odile Meylan |
La majorité d’entre nous ne connaît
du certificat de travail que le document
que l’on reçoit lorsque l’on quitte
une entreprise. Destiné à favoriser la
recherche d’un nouvel emploi, nous le
préférons élogieux.
A quoi sert un certificat de travail?
Poser la question autour de soi, c’est
se faire une première idée de ce que,
en général, on croit savoir sur le
sujet. Résumé en brèves sentences,
cela donne le plus souvent: «il est
obligatoire» et «il ne doit pas être
négatif». Or si ces affirmations sont
exactes, elles restent très réductrices
d’une réalité qui ne s’y borne
heureusement pas. Mais que dit
exactement la loi? Quelles sont les
bases légales sur lesquelles sa rédaction
repose? Existe-t-il une obligation de le
fournir? Est-il utile d’en exiger un
lors d’un changement de fonction au
sein de la même entreprise? De même,
peut-il être utile d’en demander un
lorsque son chef part à la retraite ou
quitte la société?
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Séminaire pratique
Un séminaire d’une journée (lire
encadré) se propose d’en définir les
contours légaux tout en proposant
d’autres pistes intéressantes à étudier
pour en ouvrir le cadre. Coanimateur de
ce séminaire, Jean Lefébure est
consultant en management et gestion des
ressources humaines. Auteur avec
Christiane Brunner et Jean-Bernard
Waeber du Commentaire du contrat de
travail – une référence en la matière
– Jean-Michel Bühler est, quant à
lui, avocat spécialisé en droit du
travail et en assurances sociales. Il co-anime,
à préciser qu’ils sont chacun
le pôle inversé d’un même thème:
le droit du travail vu côté employeurs
(ressources humaines) pour le premier, côté
employés pour le second. Ensemble, ils
ont épluché les dessous du certificat
de travail et le décortiquent lors de
ces séminaires. A noter que la
publication de leurs recherches est prévue
début 2003.
Trop d’idées reçues
«Bon nombre de certificats de
travail sont mal rédigés», indique
Jean Lefébure. Jean-Michel Bühler
complète le propos: «Certains
employeurs pensent qu’il s’agit
d’une de leurs prérogatives, alors
qu’il s’agit en fait d’un droit
absolu de l’employé inscrit dans le
Code des obligations. L’article 330a
du CO stipule en effet que: Le
travailleur peut demander en tout temps
à l’employeur un certificat portant
sur la nature et la durée des rapports
de travail, ainsi que sur la qualité de
son travail et de sa conduite. Et,
contrairement à une idée reçue, le
deuxième paragraphe de l’article
condamne absolument l’imposition par
l’employeur du certificat à contenu réduit
ou la simple attestation si l’employé
n’en a pas fait la demande expresse.»
Les deux animateurs ajoutent que la précision
en tout temps est d’importance. En
cours d’à la prescription, soit
pendant dix ans après la rupture des
liens professionnels! On ne saurait donc
trop recommander aux employeurs d’en
garder une copie avec le dossier de
leurs anciens employés.
Est-il vrai que le certificat de travail
ne doit pas être négatif? «Il ne doit
pas pénaliser l’employé, mais ne
doit pas non plus être pénalisant pour
le futur employeur», répond Jean Lefébure
qui ajoute: «S’il est vrai qu’il ne
doit pas comporter de termes négatifs
— ou inutilement négatifs — il
n’a pas pour autant le droit d’être
faussement élogieux.» «Le certificat
de travail doit être le reflet de la réalité.
Nous pensons qu’il est possible
d’exprimer les choses de manière
claire et pondérée sans avoir besoin
de «coder» le document», précise
Jean-Michel Bühler.
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PR |
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UTILE
Société
des employés de commerce (SECLausanne),
rue Centrale 6, Lausanne, Tél..
021 312 93 47, fax 021 320 99
35, www.seclausanne.ch
,
[email protected].
Pour en savoir plus, en vente en
librairie:
- Vos droits au travail, le
guide juridique des salarié-e-s,
pages 132 à 134, de Christian
Bruchez, Odile Cavin, François
Contini, Jean-Michel Dolivo,
Catherine Jaccottet Tissot,
Daniel Perdrizat, Editions Plus
Sàrl.
- Le certificat de travail, de
Claire Morand, Ed. d’En Bas.
- Le commentaire du contrat de
travail, de Christiane Brunner,
Jean-Michel Bühler et
Jean-Bernard Waeber.
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Déroulement
et contenu
Jeudi
23 janvier, mardi 4 mars ou
mardi 24 juin 2003 de 9 h à
12 h et de 13 h 30 à 17 h
dans les locaux de la SEC
Lausanne. 350 francs (membres
SEC) ou 395 non-membres, repas
et pauses comprises.
Titre obtenu:
attestation SEC Lausanne.
Contenu: les fonctions
du certificat de travail, les
différents types de
certificats de travail, le
droit au certificat de travail
dans le temps (émission et
prescription), les actions
judiciaires possibles, les clés
de codage et décodage rédactionnels,
les règles et usages en matière
de protection des données.
Autres séminaires de la
SEC Lausanne:
- 21 et 22 février 2003, la
fin des rapports de travail,
690 fr. membre SEC, 790 fr.
non-membre;
- les 13 et 14 mars (2 jours)
ou les 8 et 9 mai 2003, la
gestion des conflits, 690 fr.
membre SEC, 790 fr. non-membre;
- les 10 décembre 2002 et 18
mars 2003, la libre
circulation des personnes, 350
fr. membre SEC, 395 fr.
non-membre.
P.
R.
source
quotidien
24 Heures Emplois
Lausanne Suisse
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21.05.2008 12:57:59
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