qualiteentreprise temoignage
Le témoignage du Docteur PRUDHON, Chirurgien orthopédiste, PDG de
la Clinique des Cèdres depuis 1994
Jean Claude POTIE : Consultant en qualité dans la
santé, GROUPE XL
(paru dans la rubrique "stratégies et management" - Qualifié
no 93, novembre 1997)
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Jean Claude POTIE : "Pourquoi avez-vous choisi de démarrer
une démarche d'assurance de la qualité avant de vous lancer dans une démarche
d'obtention de l'accréditation ?"
Dr PRUDHON : "Nous avons lancé cette réflexion en 1995,
avant la sortie des décrets de M. Juppé. A l'époque, nous étions
fortement intéressés par le caractère novateur de l'assurance de la
qualité dans la santé. A ce propos une phrase du rapport Souby "
livre blanc pour la sécurité sociale" nous avait marqués. Elle
suggérait que les établissements de soins mettent en route des démarches
d'assurance de la qualité, afin de rentrer dans une logique
d'entreprises de prestation de services, soumises à la satisfaction de
ses clients. Par ailleurs, notre réflexion était déterminée par le
fait qu'à la suite d'un audit réalisé dans le cadre d'une
"expertise en santé publique" par les organismes de tutelle (CRAM,
DASS), nous devions mettre en place un plan d'actions pour améliorer
les points faibles décelés par cet audit. La démarche d'assurance de
la qualité nous est apparue comme un excellent moyen de mener des
actions d'amélioration durables."
Jean Claude POTIE : "En quoi la démarche qualité a
conduit à faire évoluer les comportements dans le sens de votre volonté
de rendre à la clinique son caractère d'entreprise ?"
Dr PRUDHON : "Il y a deux niveaux de réponses à cette
question.
Une Clinique, c'est, d'une part, une entreprise de soins qui est
structurée comme une entreprise conventionnelle autour du patient avec
du personnel paramédical, et des services administratifs et
logistiques. D'autre part, une Clinique accueille une communauté de
praticiens qui utilise la structure de l'entreprise de soins pour réaliser
son activité : dispenser des actes médicaux ou chirurgicaux.
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Au niveau de l'entreprise de soins, qui utilise une forme
classique de management pyramidal, un véritable état d'esprit a émergé
: le personnel a gagné en motivation pour apporter une qualité de
service au patient. Cette motivation est engendrée par le décloisonnement
des services. Le cloisonnement est, en effet, la problématique commune
des établissements de soins. Par le biais d'un travail collectif et interservices
sur de grands thèmes transversaux comme
"l'accueil du patient" ou "l'information du
patient" et par la mise en place du Comité de pilotage de la démarche
qualité (qui est un échantillon représentatif des différents services), les uns et les autres ont appris à travailler ensemble, à
se respecter dans leur mission et leurs tâches respectives vis à vis
du patient et du fonctionnement général de l'entreprise de soins. Le
personnel aujourd'hui communique d'un service à l'autre et s'investit,
par exemple, dans l'explication de ses actions par le biais du journal
interne.
Au niveau de la communauté médicale, notre objectif premier était
de responsabiliser les médecins. Ils devaient prendre conscience qu'ils
n'étaient pas les seuls à offrir une prestation de services au
patient, mais qu'ils étaient partie intégrante d'une entreprise de
soins. Placer le patient au centre de l'offre de service globale de
l'entreprise, cela passe aussi par la prise en considération de
l'ensemble des ressources que la clinique met à disposition, et le
respect des autres praticiens, du personnel et de la hiérarchie
administrative.
L'approche qualité a été bien perçue par la communauté médicale
associée ( 20 % de la communauté médicale qui assure 80 % de
l'activité médicale). En formant ces praticiens dans des séminaires
de management, nous leur avons fait prendre conscience par le
biais de la qualité, qu'ils n'étaient pas seulement praticiens mais également
gestionnaires de ressources, dans le cadre d'une relation
client-fournisseur interne.
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Le reste de la communauté médicale a été formé lors de deux séminaires
sur la qualité et a très bien perçu l'enjeu de notre démarche : la pérennisation
de l'outil de travail que représente l'entreprise de soins.
Aujourd'hui, la démarche qualité n'est plus un gadget pour
l'ensemble de nos intervenants médicaux. La communauté médicale
participe à la rédaction des protocoles et a une forte activité
consultative. La communauté médicale s'est donc fortement engagée
dans la démarche."
Jean Claude POTIE : Comment la démarche qualité prépare-t-elle
la communauté médicale et l'ensemble de la clinique à aboutir à une
accréditation qui correspond à une évaluation des pratiques ?
Dr PRUDHON : "C'est vrai que la certification balise
l'organisationnel de l'établissement de soins. Aujourd'hui, nous visons
une accréditation proche d'une démarche de qualité totale. Nous
souhaitons évaluer et pratiquer un benchmarking avec d'autres établissements
de soins sur nos pratiques médicales. Nous sommes conscients que nous
allons nous confronter à une démarche intellectuelle difficile chez
nos praticiens : accepter que la médecine évolue, que les pratiques
changent et que la communauté médicale ne peut vivre sur l'acquis de
ses diplômes et de son expérience quotidienne. Il faut rentrer dans
une démarche d'amélioration continue au niveau individuel qui passe
avant tout par une formation permanente et une "recertification"
périodique des connaissances et des pratiques professionnelles, comme
les pilotes d'avions.
Mais l'amélioration continue issue de cette démarche d'accréditation
se joue aussi à un niveau collectif : faire correspondre sa pratique médicale
aux "références médicales opposables", établies par
l'Agence Nationale pour le Développement de l'Évaluation Médicale
(NDLR : devenue l'ANAES).
Le débat aujourd'hui qui se noue autour de ce sujet concerne
l'efficience des soins au delà de leur efficacité. En effet, avec les
"références médicales opposables", on disposera au final
d'un outil (établi par l'ensemble de la communauté médicale nationale
représentée par les sociétés savantes et les commissions), qui
validera les pratiques médicales mais aussi leur coût. C'est en cela
que la démarche d'assurance de la qualité prépare la communauté médicale
à aboutir à l'accréditation : elle permet de sensibiliser et de
responsabiliser les médecins sur l'aspect gestionnaire et efficient de
leur pratique."
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SIMPLIFIER
LES SYSTÈMES DOCUMENTAIRES
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Le témoignage de Guy
BAZARD, Responsable Qualité de STEELCASE STRAFOR
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En
post-certification, les entreprises éprouvent souvent de la difficulté
à entretenir le dynamisme de leur système qualité et à progresser
vers un niveau de performance supérieure. Pour bénéficier en continu
des apports de rentabilité et de progrès de son système qualité, il
convient de le faire vivre.
La
simplification est souvent le moyen le plus sûr d'optimiser son système
qualité. Il convient alors en premier lieu de simplifier la
"bible" du système qualité : le système documentaire.
C'est l'action
que la Société STEELCASE STRAFOR, usine de Sarrebourg, a
choisi de mener pour soutenir son système qualité. Concepteur et
producteur de sièges de bureaux, cette entreprise de 300 personnes est
certifiée ISO 9002 par l'AFAQ depuis 1994.
Après deux ans
de fonctionnement, il apparaît, à l'ensemble de l'entreprise, que le
système documentaire est complexe, statique et volumineux. Il en résulte
une consultation malaisée et un risque de "désappropriation"
par les salariés. Or, le système qualité se révèle positif sur des
points essentiels tels que la formalisation de l'organisation générale
de l'entreprise, la clarification des processus internes, la définition
des responsabilités et des interfaces de services. A ce titre, il
constitue une base solide pour préparer les programmes d'amélioration.
Pour
préserver cet acquis, il était devenu nécessaire d'évaluer
l'efficacité du système qualité. "ll n'y a pas de secret.
Lorsque vous lisez L'Usine Nouvelle ou tout autre journal spécialisé,
il est clair que tout le monde croule sous la paperasserie, précise Guy
BAZARD, le Responsable Qualité de STEELCASE STRAFOR.
Pour nous, à la suite du diagnostic établi par XL Consultants, nous
tenions à ce que chacun des salariés de STEELCASE STRAFOR
puisse accéder librement et directement aux dispositions qui le
concerne, sans se "noyer" dans la masse de documents qualité.
Car n'oublions pas, que trop d'informations tue l'information."
"Nous avons
restructuré, selon les préconisations du rapport, l'architecture
documentaire (typologie de documents, classification arborescente,...),
poursuit ce dynamique qualiticien, concerné par la qualité depuis son
entrée dans la société en 1982. Parallèlement, nous nous sommes
attachés à simplifier l'élaboration des documents (forme, contenu,
utilisation de logigramme,...) et à alléger la procédure
d'approbation.
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Aujourd'hui, nous
sommes en phase finale. Nous avons supprimé les lourdeurs
administratives, voire les contradictions de notre système
documentaire. Et nous avons repensé totalement le mode de diffusion des
documents. Bientôt, le système qualité sera "gérable" pour
tout le monde : cinq "points qualité" vont être implantés
dans la société, véritables petites bibliothèques où seront
rassemblées l'ensemble des dispositions nécessaires aux gens qui
travaillent dans le secteur. Par ailleurs, une diffusion très large du
M.A.Q., qui contient toute l'explication de notre structure documentaire
permettra aux gens de s'orienter sur l'ensemble des documents. C'est une
expérience formidable car notre système qualité est enfin attendu par
tous les services. Tous reconnaissent que la simplification est impérative
et utile".
Mais
pour Guy BAZARD, qui a été représentant français au
sein de la Commission Européenne de normalisation concernant les sièges
de bureaux, le plus important réside dans l'aspect pédagogique que revêt
le système qualité. "Une part importante des modes opératoires
peut s'apparenter aux dispositions du Code de la Route. Un jour, vous maîtrisez
votre véhicule et vous obtenez votre Permis de Conduire. Mais si tout
en conduisant, vous continuez à vous référer, à chaque panneau ou à
chaque situation, à votre Code de la Route, vous risquez l'accident !
Dans notre société, c'est pareil ! Une fois que nos salariés sont
qualifiés sur leur poste, les modes opératoires qui leur ont permis de
maîtriser l'ensemble de leur mission, ne leur sont plus utiles. Ils les
ont intégré. Donc, ces modes opératoires sont désormais classés
comme dispositif de formation interne et ne sont plus mélangés aux
modes opératoires constituant le système d'assurance qualité".
Et
Guy BAZARD conclut par ces mots joyeux et porteurs
d'avenir : "Aujourd'hui, grâce à cette expérience, notre système
qualité ne peut que bien vivre ! "
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LA COMMUNICATION
INTERNE DANS UNE DEMARCHE QUALITE
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Un témoignage de Monsieur PRETESEILLE Chef des services techniques
centraux activité MAP, CEBAL (Groupe Péchiney) fabricant
d'articles de conditionnement pour la cosmétologie, la pharmacie et
l'hygiène Sylvie SAVORNIN, consultante en communication
et resources humaines, GROUPE XL
(paru dans la rubrique "stratégies et management" - Qualifié
no 93, novembre 1997)
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Sylvie SAVORNIN : "Comment avez-vous intégré la démarche
d'Assurance Qualité chez CEBAL ?"
Monsieur PRETESEILLE : "Depuis une dizaine d'années chez
CEBAL, nous vivons un véritable changement culturel, dans le sens où
nous sollicitons et nous associons beaucoup les gens de la société, à
tous les niveaux, pour mener à bien nos différents projets d'ordre économique,
organisationnel ou technique.
C'est par une contrainte extérieure : la pression de notre clientèle,
que nous avons été amenés à conduire une démarche d'Assurance de la
Qualité. Notre souci a été alors, d'intégrer la démarche Qualité
comme une composante essentielle de notre objectif final : consolider
l'efficacité et la pérennité de l'entreprise.
La démarche d'Assurance de la Qualité permet d'atteindre cet
objectif final en :
1 - donnant confiance dans nos produits, d'une part.
2 - d'autre part, en étant un outil de progrès permanent, d'amélioration
continue.
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Nous devions cependant rester très vigilants, sur la phase d'intégration
auprès de nos salariés, afin que ce nouveau projet ne vienne pas
perturber l'ensemble constitué par tous nos projets : il était impératif
de travailler très fortement sur la communication du projet Assurance
de la Qualité pour qu'il ne soit pas rejeté et traité en dehors de
l'ensemble des autres projets."
Sylvie SAVORNIN : "Pour transformer cette démarche en outil
de progrès, comment avez-vous procédé sur le plan du facteur humain
?"
Monsieur PRETESEILLE : "Nous avons réalisé un audit
de communication interne sur l'ensemble de nos trois sites, afin de déterminer
précisément sur quel levier nous devions agir pour accompagner les
hommes dans la démarche Qualité. Nous avons identifié que nous
devions permettre la compréhension du projet puis favoriser l'adhésion
au projet, afin de pérenniser l'action et d'associer l'ensemble du
personnel.
Dans la première phase d'information, nous avons monté deux modules
de formation : "présentation de l'Assurance de la Qualité"
et "piqûre de rappel". Notre objectif visait l'information et
la sensibilisation de la totalité de nos salariés : 800 personnes sur
trois sites. Nous avons donc créé des supports pédagogiques adaptés
à notre métier puis formé les animateurs-relais à la méthodologie
de la formation et à la Qualité. Quinze animateurs ont assuré la démultiplication
de la formation en petits groupes de 10/12 personnes, sur une durée de
1 h 30.
Six mois plus tard, ils ont réuni, de nouveau, leurs groupes pour
effectuer "la piqûre de rappel". Cette deuxième action de
formation nous a d'ailleurs permis de mesurer le taux de compréhension
sur le projet et de "réajuster le tir". En effet, la démarche
ne se déployant pas au niveau opérationnel, uniformément dans les
secteurs de l'entreprise, les gens avaient parfois du mal à réaliser
un lien entre la théorie et la pratique.
Nous sommes aujourd'hui dans la seconde phase : animation de l'adhésion.
Il est important d'intégrer la démarche Qualité tant au niveau opérationnel
(rédaction des procédures) qu'au niveau de l'acceptation des règles
du jeu par tous (amélioration continue)."
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Sylvie SAVORNIN : "Comment animez-vous cette phase d'intégration
?"
Monsieur PRETESEILLE : "C'est une phase délicate. Pour
soutenir la compréhension de projet, nous avons mis en place des
actions de communication interne sur l'ensemble des trois sites :
affichage, journal interne Qualité. Pour favoriser l'adhésion au
projet, l'animation est fortement relayée par l'encadrement.
Pour le suivi et l'animation du projet, chaque site comprend son
comité de pilotage composé du coordinateur Qualité et du Directeur du
site. Les comités de pilotage se réunissent en comité de coordination
(coordinateurs, correspondants de la force commerciale et responsables
du personnel) animé par moi-même afin d'établir périodiquement l'état
d'avancement du projet, un retour d'expérience inter-site et la
validation de l'étape en cours. Puis, lorsque intervient un souci
d'arbitrage ou une décision financière, je fais le lien avec le comité
de validation qui est notre comité de direction de l'activité. Par
ailleurs, dans chaque site, nous avons un gestionnaire de la
documentation qui assure le suivi documentaire pour l'ensemble du
service. Chaque gestionnaire est en relation avec les responsables de
classeur de chaque secteur qui ont en charge l'édition des documents
pertinents pour le secteur concerné.
Lorsque nous aurons obtenu la certification, les R.A.Q. auront pour
mission l'animation du système qualité."
Sylvie SAVORNIN : "Quel est aujourd'hui l'impact de la démarche
Qualité sur votre culture d'entreprise ?"
Monsieur PRETESEILLE : "A CEBAL, nous avons une forte
culture de l'oral et la démarche d'Assurance Qualité nous amène
sensiblement vers une culture de l'écrit. En fait, elle constitue un
outil intéressant d'adaptation à la culture de l'écrit. L'ensemble de
la société ne manifeste pas de réticence à ce passage. C'est aussi
en cela que je mesure déjà les effets de l'Assurance de la Qualité
comme outil de progrès.
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L'ambition
du Groupe XL est de permettre aux entreprises de renouer avec ce qui
fit, à leur début, leur succès : une action collective tendue vers le
résultat et une intelligence active au service des clients |
Plus
de réactivité, plus de flexibilité, plus d'adaptabilité, plus d'idées,
la recherche permanente des moteurs de la compétitivité est un gage de
pérennité. A une époque où les réponses ne sont pas exclusivement
d'ordre technique, il est nécessaire de stimuler et d'entretenir la créativité
et la vitalité de l'entreprise.
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Transmettre
aux entreprises des méthodes et des outils innovants pour
relever les défis de la compétitivité, concilier les intérêts
des clients et les impératifs de rentabilité avec les
aspirations des collaborateurs, faire accepter la remise en
cause comme un comportement permanent des hommes dans
l'entreprise :
tels sont les apports principaux du Groupe XL.
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De
manière opérationnelle, le Groupe XL agit avec l'entreprise pour
relever cinq grands défis :
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1 -
Intégrer la qualité au quotidien,
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2 - Réduire
les coûts et améliorer la productivité,
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3 -
Favoriser l'évolution des comportements pour accélérer le
changement culturel,
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4 -
Redonner du sens à l'action collective et développer une
dynamique nouvelle,
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5
- Accroître la créativité et la qualité des relations
humaines.
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LES CONCEPTS QUALITÉ Á LA PORTÉE
DE TOUS
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Abondante, souvent occulte, la
terminologie qualité vulgarisée dans un langage simple est
inexistante. De fait, certains qualiticiens passent plus pour des théoriciens
que des hommes de terrain, pratiques et concrets.
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En effet, nous nous sommes tous confrontés, un jour, à la confusion
entre les principes de la qualité, de la qualité totale, de
l’assurance de la qualité, du management de la qualité sans parler
de concepts obscurs tels que la planification de la qualité...
Certes, il est plus important de "faire de la qualité" et
de rechercher la satisfaction de nos clients que d'en parler. Cependant,
il ne nous semble pas inutile, ici, d'apporter une explication simple de
cette terminologie afin de mettre ces concepts à la portée de tous.
Politique qualité :
La direction de l’entreprise établit, en premier lieu, une politique
qualité dans laquelle elle définit la manière dont elle veut
satisfaire ses clients et positionner ses produits et services par
rapport aux besoins et attentes de son marché. Si cette politique
qualité doit contenir des objectifs généraux en matière de
qualité, elle doit répondre également à la spécificité de
l'entreprise. Combien voit-on de politiques qualité "obligées",
stéréotypées, fades, sans personnalité, applicables quels que soient
les produits de l'entreprise ? Une politique qualité est
pertinente dès lors qu'elle permet à chaque salarié de s'orienter
dans l'entreprise ; comprise, partagée, elle devient le référentiel
qualité, et elle évolue naturellement en fonction des nouvelles
attentes des clients.
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Exigences pour la qualité
La qualité, ou mieux la satisfaction des clients, débute
par la connaissance des exigences pour la qualité. Elles
traduisent de manière exhaustive, qualitativement ou quantitativement
l'expression des besoins des clients. Elles sont notamment le reflet de
leurs besoins implicites. Ainsi, les exigences peuvent comprendre des
critères tels que : les fonctions du produit, les tolérances et
valeurs nominales, les conditions d'utilisation, les garanties, les
normes de référence, les délais de livraison, la formation nécessaire
à l'utilisation du produit, la maintenance...
Planification de la qualité
La planification de la qualité permet de concrétiser
le projet qualité de l'entreprise. A partir de la politique
qualité, des résultats obtenus et des évolutions prévues du
marché, des objectifs réalistes, précis et mesurables sont fixés. La
planification de la qualité définit également les
moyens et les ressources, les jalons et le calendrier nécessaires pour
atteindre les objectifs qualité.
Maîtrise de la qualité
La maîtrise de la qualité comprend les techniques,
les ressources et les moyens opérationnels pour " faire la qualité
des produits ". La maîtrise de la qualité par la maîtrise
des processus permet d’assurer la conformité constante des produits
et favorise l'optimisation des moyens.
remonter
L'amélioration de la qualité
Malgré les dispositions définies et mises en œuvre pour maîtriser
la qualité, l’entreprise est soumise à des perturbations et des
dysfonctionnements, à des pertes d’efficacité qui peuvent être évalués
par le coût de la non qualité. Pour accroître son
efficacité, l’entreprise définit et met en œuvre un ensemble
d’actions coordonnées d’amélioration, formalisé dans un plan
d’amélioration de la qualité.
Assurance de la qualité
Certaines activités de l'entreprise sont plus risquées que
d'autres. Les clients imposent parfois des contraintes à leur
fournisseur lorsqu'ils considèrent que les produits/services fournis
par ces derniers présentent un risque élevé pour leur propre maîtrise
de la qualité : c'est l'assurance de la qualité. Ainsi,
la définition des dispositions prises par l'entreprise pour maîtriser
sa qualité et traduites dans les procédures et leurs mises en œuvre,
a pour but de donner confiance en l’obtention de la qualité dans le
cadre des relations clients-fournisseurs, tant auprès des clients
externes que des clients internes.
remonter
Management de la qualité :
Lorsque l’entreprise a défini une politique qualité à
partir des besoins de ses clients et de l'analyse de son
environnement, une planification de la qualité, à
partir des écarts constatés et de ses ambitions, et qu'elle
a développé un système d’assurance de la qualité
pour répondre aux exigences clients, elle est dans le cadre d’un
programme de management de la qualité. Dans cette
situation, chaque décision prise est référencée par ses conséquences
sur la qualité des produits/services et de la satisfaction des clients.
Management total de la qualité :
Enfin si, dans sa stratégie à long terme et sa démarche qualité
visant la satisfaction des clients, la direction de l’entreprise prend
en compte les attentes de ses fournisseurs, de ses salariés, de ses
actionnaires et l'adaptation permanente de sa stratégie aux évolutions
de son environnement, alors elle se place dans une démarche de management
total de la qualité. La recherche de résultats équilibrés
qui satisfassent les besoins de tous les acteurs de la qualité devient
alors la véritable politique de l'entreprise.
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Puis question
d'internaute ayant ouvert la recherche : Les
redondances en matière de "qualité" et performances secteurs.
je travaille en fabrique de produit de consommation courrant
en secteur logistique. En bref on a un des contraintes professionnelles qui
obligent à un formatage des habitudes plus que draconien. Par trop plein de
"qualité", j'ai demandé une dispense pour une partie des cours
relatif à ce domaine du fait qu'avec une formation continue couronnée par
une maîtrise, je ne voyais franchement pas l'utilité d'écouter des
consignes relatives et valables qu'en circuit protégé la production. Ces
recommandations, étant du reste en rapport à notre secteur d'évolution de
bas niveau d'exigence, car on confond souvent la logistique dans un même tas
que les ateliers à côté. Au vu des efforts de logistique non avalisés par
la qualification à leur véritable connaissance de faisabilité, je me suis
donc défendu sur cette position. On m'a fait remarquer ceci par des menaces
assez fortes. Quelqu'un peut-il me donner ses expériences de marges de
manoeuvre vis à vis des collaborateurs ? Les managers ne doivent-ils pas
prendre en compte les valeurs déjà avancée de certains domaines et les
associer dans les démarche de projet quelconque ? car toutes formations à mon
avis n'est-ce pas une tendance à la "qualité"?
vous avez sur le site divers informations (voir liens )
afin de se faire un bref aperçu de jugement sans confusion entre
compétitivité de l'entreprise et scènes d'objections courantes en
entreprise.
"organisation
des nouveaux projets...etc."Cadres
: La tempête a aussi ses vertus art. du quotidien 24heures Lausanne Suisse.
voir
aussi :
La
certification qualité a-t-elle un avenir? 30/10/2002
remonter
21.05.2008 17:34:45
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